Le phénomène du squat des trottoirs ne cesse de s'amplifier et de causer beaucoup de désagréments aux piétons et aux automobiles. Le centre-ville est devenu un lieu complètement monopolisé par les marchands ambulants et même par les propriétaires des magasins qui prennent une extension en plus de leurs locaux. Ce qui est encore plus grave, c'est le squat des chaussées. Les automobilistes n'ont qu'un petit passage pour la circulation. Essayez de toucher ou de faire tomber un des produits étalés sur le trottoir ou sur la chaussée et vous aurez une horde de squatters qui vous tombe dessus par solidarité, comme si vous êtes le fautif et que ces gens là sont dans leur droit le plus absolu. La situation est telle que les couples ou les femmes seules ont peur de passer par le centre-ville, craignant les bousculades et les vols. Ce phénomène engendre des dépassements dangereux. Plusieurs bagarres, agressions, vols et accidents sont quotidiennement signalés. Et que dire du marché des portables, les vendeurs à la sauvette des appareils et des puces ont carrément envahi le jardin public du centre-ville et éclaboussent les espaces verts. Il est vrai que beaucoup de gens vivent de ces petits commerces, mais les responsables locaux doivent penser à un endroit plus adéquat pour les domicilier et éviter des dérives au centre-ville. M. Brahimi Ali, le nouveau président de l'APC, que nous avons rencontré, en est conscient et promet de trouver une solution conciliante entre le gagne-pain de ces jeunes et les commodités de la libre circulation dans la ville.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 08/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bekai Abdelkader
Source : www.lequotidien-oran.com