Alors que le pari d?éradiquer cette infection d?origine bactérienne vient à peine d?être gagné au prix d?une mobilisation, d?onéreux moyens et, fort heureusement, sans conséquences fâcheuses, rien n?y fait, le spectre d?un potentiel foyer épidémique reste intact et continue de planer sur la région ! Cette maladie devenue récurrente et qu?on pourrait qualifier de maladie du Moyen-Âge, a refait surface avec un cas signalé, encore une fois, à Aïn Ouessara et présentant les signes cliniques de la fièvre typhoïde. Ce patient, dont on dit qu?il s?agit simplement d?un cas isolé, a été diagnostiqué positif grâce à d?âpres investigations menées à l?hôpital de la même ville par un personnel médical, désormais, expérimenté en pareille urgence, car ayant su tirer profit des campagnes de lutte contre cette maladie en 2006 et 2007 à Djelfa et Sidi Laâdjel. Pour rappel, cette dernière localité avait enregistré en août dernier, une vingtaine de cas confirmés ainsi que l?hospitalisation et la mise en quarantaine d?une trentaine de cas de suspicion. Il va sans dire que la population, échaudée plus d?une fois, craint le retour en force de cette maladie tropicale, dont il faut signaler qu?elle n?est pas répertoriée comme un problème de santé publique, car découlant d?un manquement aux règles d?hygiène et de la salubrité publiques. Ce chapitre défini par le code de la commune, échoit plutôt aux élus locaux dont la conscience est obscurcie par la seule obsession de rempiler. Quant aux bureaux d?hygiène des communes et des daïras, il va falloir les renforcer en moyens humains, matériels et financiers et les redynamiser sérieusement.
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Posté Le : 06/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkader Zighem
Source : www.elwatan.com