Djelfa La circulation routière pose problème

L'élaboration d'un diagnostic desconditions de déplacement et la conception des schémas d'organisation dusystème de circulation dans la ville de Djelfa tardent à voir le jour et lamauvaise fluidité de la circulation cause beaucoup de désagréments auxcitoyens, qu'ils soient conducteurs ou piétons. Des dysfonctionnements sontquotidiennement constatés au niveau des ronds-points. Ces derniers ont, certes,régulé et amélioré la circulation, mais beaucoup de difficultés subsistentencore pour cette ville de plus de 250.000 habitants. Le plan de circulation,qui n'est en fait qu'un outil de gestion, permet l'utilisation rationnelle etoptimale de l'espace existant et cela pour assurer le droit de déplacement dansla ville à tout un chacun. Lacréation de nouveaux marchés à travers les quartiers populaires pour éviter laconcentration dans certains marchés du centre-ville, et la programmation d'unhoraire de circulation des poids lourds, sont des solutions à envisager. Ilfaut noter qu'en plus des difficultés de circulation, le transport urbain àDjelfa laisse à désirer. Les bus manquent terriblement et les taxis urbains nedesservent que la moitié des quartiers. Plusieurs cités sont complètementignorées. Les lignes de «100 Maisons», Boutrifis, Berebih et Aïn Chih sontconvenablement assurées. Le plus grand problème demeure celui des lignes de lacité El-Wiam et celle du 05 Juillet. Pour cette dernière ligne (et c'est lacité la plus peuplée), il est très rare de trouver un taxi à midi.  Les«taxieurs», qui, d'habitude, assuraient cette liaison, se détournent aux heuresde pointe vers d'autres destinations «plus tranquilles» et moins distantes etlaissent les gens dans l'attente et le désarroi total. Et que dire des plaquesde circulation routière. Elles sont anarchiquement installées, sans aucuneétude, ou même inexistantes dans plusieurs rues de la ville.