Dans la paisible ville de Charef, rien ne prévoyait de tels débordements.
Tout a commencé vendredi après-midi par un simple contrôle de routine de
documents d'un véhicule par la gendarmerie.
Le conducteur, n'ayant pas sur
lui les papiers demandés, alla les chercher, après une dispute verbale avec les
gendarmes sous prétexte que ces derniers n'ont pas le droit de le contrôler
(ils sont de la brigade d'El-Guedid). Par solidarité avec le conducteur, plusieurs
personnes se sont rassemblées au centre-ville pour manifester contre la
présence des éléments de la gendarmerie d'une autre commune qui, pour eux, ne
sont pas habilités à se substituer aux gendarmes de leur commune.
Des pneus brûlés et des jets de
pierres (cassant les vitres des véhicules de la gendarmerie) ont caractérisé la
soirée de vendredi. Le calme revint tard dans la nuit, après l'intervention du
maire et des sages de la ville, mais a repris hier matin. Cette situation
obligea les responsables à envoyer des groupes anti-émeutes de Djelfa. Il
s'avère que les responsables de la gendarmerie, et pour contrôler les
commerces, font des échanges de brigades, «par souci de crédibilité». Chose que
les habitants de Charef ignoraient. Le calme est revenu après l'intervention
des notables de la ville.
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Posté Le : 21/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bekaï Abdelkader
Source : www.lequotidien-oran.com