Djelfa : Confirmation ou retour à la case départ ?

Djelfa a réalisé l'année passée une performance inédite en se classant deuxième au niveau national avec 63 % de réussite au baccalauréat, alors qu'elle était à la dernière place l'année précédente avec seulement 23 %. Ce résultat assez surprenant demande néanmoins, une confirmation pour cette année pour prouver que ce n'était pas un pur hasard et que le niveau des élèves a vraiment évolué. La préparation des différents examens arrive à terme et d'après M. Nezzar Kebaïli, directeur de l'Education, tout est fin prêt pour un déroulement convenable de ces échéances. Le baccalauréat, considéré comme l'examen le plus important et surtout le plus médiatisé, attire le plus l'attention. 20.157 candidats (dont 12.743 libres) passeront cet examen dans 67 centres. L'ancien système prend la part du lion avec 14.773 candidats. 3.697 fonctionnaires (dont 3.027 surveillants) encadreront cet examen. 12.999 élèves passeront les épreuves du BEM dans 43 centres. Ils seront encadrés par 2.337 fonctionnaires (dont 1.950 surveillants). L'examen de fin du cycle du primaire constitue le casse-tête des responsables du secteur. 173 centres accueilleront les 37.011 candidats (22.210 de la 5ème année et 14.801 de la 6ème année). La domiciliation des candidats pendant l'examen et leur éventuel affectation dans les CEM pose problème. Plusieurs salles de cours seront construites et un grand nombre d'annexes sera utilisé, mais cela ne suffira certainement pas pour accueillir tous les futurs collégiens (surtout après la décision du ministre de faire passer en 1ère AM tous les élèves de la 6ème année). Plusieurs nouvelles mesures ont été prises et incluses dans le déroulement de ces examens de fin d'année scolaire. Tous les encadreurs des centres d'examen auront droit à un repas par jour, servi sur place. Aucun chef d'établissement ne sera désigné chef de centre dans sa circonscription. Les enseignants du primaire ne prendront pas part à la surveillance du baccalauréat. Les observateurs (Moulahedhine) seront au nombre de trois pour le baccalauréat et de deux pour le BEM. Le ministre a également pris la décision de ne pas procéder au classement des établissements à l'issue des examens et de ne pas sanctionner les chefs d'établissement n'ayant pas eu de bons résultats.