Algérie


Djelfa
La wilaya de Djelfa renferme une importante ressource ovine, considérée comme l'un des piliers de l'économie locale.Le secteur agricole, dans cette wilaya, a réalisé des résultats "encourageants", reflétés par des indices de production soutenant véritablement le marché national, avec un rendement de qualité, consenti par des investisseurs et des agriculteurs qui se sont lancés le défi de concrétiser un rêve, qui était, il y a peu, du domaine de l'impossible, estiment des responsables locaux du secteur.La production des viandes rouges figure en tête de liste des filières les plus prospères du secteur agricole, ayant hissé la wilaya au premier rang national, avec une production, en 2014, de 445.540 qx de viandes rouges d'une "qualité incomparable", selon les affirmations des spécialistes du domaine.La wilaya détient, également, le leadership national en matière de production de laine, qui a atteint, l'année dernière, le seuil des 57.050 qx. Un problème se pose, cependant, pour cette filière, selon les déclarations de citoyens et de spécialistes du domaine, qui ont déploré l'absence, dans la wilaya, d'une industrie de transformation de cette matière première, afin de tirer profit de ce produit exploitable dans différents domaines, dont l'habillement. Les concernés assurent que la laine est vendue à des prix "très symboliques".D'autres filières agricoles réalisent les mêmes indices performants, à l'image de celle de la production de l'oignon, qui a atteint les 595.960 qx, classant la wilaya au cinquième rang national, alors qu'elle est classée 18eme en production de fourrages, avec une moyenne de plus de 872.000 qx, l'année dernière.Un taux de 2,69% de la valeur du produit national en 2014Dans cette wilaya agropastorale par excellence, la valeur de la production agricole est estimée à 74,3 milliards Da, soit un taux de 2,69 % de la valeur du produit national en 2014, plaçant ainsi Djelfa au 13ème rang au niveau national, grâce à une superficie agricole de 2.501.093 ha, dont une superficie de 378.665 ha est exploitée.La wilaya compte, aussi, 2.122.428 ha de parcours et de pacages, et 42.042 ha de surfaces irriguées. Le nombre d'exploitations agricoles, en son sein, est de 35.633 unités, alors que des projets de création de 18 périmètres irrigués, d'une surface globale de plus de 30.000 ha, ont été adoptés, ces dernières années, au niveau de huit (8) communes de la région. Djelfa dispose, également, de 71 unités de réfrigération et de stockage.En outre, le secteur agricole local a enregistré, entre les années 2000 et 2014, la réalisation de 10.808 puits, au titre des efforts de garantie de points d'eau, au moment où une surface globale de 23.182 ha bénéficie du système d'irrigation du "goutte à goutte" et une autre surface de prés de 17.820 ha du système de pulvérisation d'eau.Le soutien des agriculteurs de la région est particulièrement reflété par les crédits agricoles qui leurs sont assurés par la Banque d'agriculture et de développement rural (BADR), dont les crédits RFIG qui ont profité à quelque 195 bénéficiaires, tandis que 216 autres ont bénéficié de crédits dits Tahadi.Grace à ces efforts d'encouragement de l'investissement agricole, la wilaya compte aujourd'hui plusieurs exploitations prospères dans sa partie-Nord, notamment dans les régions du Serssou et Diar Essouari, de la commune de Benahar, ainsi que dans les communes de Hassi Fdoul et El Birine, où il existe de nombreux modèles d'investissement réussis, entre autres, en matière de production de viandes blanches, en arboriculture et en transformation industrielle (séchage des prunes).Couverture de 40 % des besoins du marché nationalLe projet du complexe régional des viandes rouges avec abattoir intégré de la commune de Hassi Bahbah (50 km au nord de Djelfa) fait partie de ces investissements publics colossaux, réalisés grâce à une haute technologie, en vue de constituer l'un des plus importants leviers d'approvisionnement du marché national en viandes rouges de qualité.Il est doté d'une capacité d'abattage quotidienne de 2.000 têtes ovines et de 80 têtes bovines. Ce complexe constitue, aussi, un autre outil d'accompagnement des éleveurs, tout en complétant la chaine économique de production, par la garantie de la commercialisation de leurs produits, parallèlement à la préservation du pouvoir d'achat du citoyen et la promotion du produit local.La dernière visite, de deux jours, du ministre de l'Agriculture et du développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a Djelfa, à laissé un écho jugé favorable chez les agriculteurs locaux.La visite a été marquée par la tenue d'une rencontre régionale avec les éleveurs de 24 wilayas steppiques, au cours de laquelle un accent particulier a été mis sur la "ferme volonté de l'Etat à relancer le secteur". Une volonté reflétée, sur le terrain, par l'écoute accordée par le ministre aux doléances des concernés et à leurs problèmes.Un appel a été lancé, à l'occasion, pour l'amélioration des conditions d'exercice de l'élevage, à travers, notamment le règlement du problème des fourrages, la facilitation des mouvements des bêtes, l'extension des surfaces de pacage et la garantie de l'accompagnement de l'éleveur par l'Etat, en vue de promouvoir la filière, pour en faire un véritable outil de développement de l'économie nationale et, partant, du relèvement du produit national brut hors-hydrocarbures.




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