Algérie

Djekrif part en campagne



Aziz Djekrif, président de la JSMS, semble être un fervent adepte du « rétroviseur ». Après près de deux saisons passées à la tête du club chéri de Skikda, il continue d'attribuer tous les malheurs actuels du club aux anciens responsables. « Il n'existe même pas de bilan de la gestion du club d'il y a deux années. » A-t-il déclaré lors d'une conférence de presse qu'il a animée mercredi dernier. Il se permettra de faire un long discours sur les bienfaits de la stabilité, alors qu'en une seule saison, la JSMS a tout de même « valsé » entre trois entraîneurs. A la question : « De quelle stabilité parlez-vous ' » il rétorquera : « L'instabilité des entraîneurs m'a été imposée, je ne l'ai pas cherchée », comme si en évoquant les vertus de la « stabilité », il cherchait beaucoup plus à faire passer un message relatif à la propre stabilité de « son staff ». Abordant le volet financier, le président de la JSMS usera d'arguments peu clairs, pour ne pas dire carrément régionalistes, faisant porter le chapeau du manque de sponsors aux autres. Il dira à ce sujet : « Il y a beaucoup d'entreprises privées qui se font des milliards en travaillant à Skikda, mais qui ne sponsorisent pas le club. On en a sollicité pas mal, en vain ! A chaque fois ils disent qu'ils ne savent pas ce qu'on fera de leur argent ». Le club serait-il devenu à ce point insolvable ' Il faut le croire.Quand un confrère lui a demandé de dévoiler le montant qu'il a lui-même donné au club, comme il l'avait promis lors de son élection, Djekrif se contentera de cette réponse : « Je préfère communiquer cette information devant l'AG. » A la fin de sa rencontre avec la presse, le président insistera pour revenir au communiqué établi au sujet de la tenue de l'assemblée générale : « Nous avons décidé d'informer les membres de l'AG quant aux obligations de s'acquitter de leurs cotisations », comme s'il voulait, dès à présent, prendre la presse à témoin au cas où le jour de l'assemblée, les « non- payeurs » se verraient éjectés. Hypothèse probable ! Mais laissons le temps apporter sa réponse


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