Algérie

Djebbari, 25 ans plus tard ...


L'initiative, louable dans le fond, des anciens joueurs du Mouloudia d'exhorter les autorités locales de la ville à faire avancer leur requête consistant à baptiser le nouveau stade d'Oran du nom d'une légende du club, le regretté Abdelkader Fréha dit "Biqa'' a cela de bien qu'elle rappelle, d'une tristounette façon qui mêle nostalgie, mélancolie et indignation, que le club n'a plus été titré en championnat depuis vingt-cinq longues années !Un quart de siècle que ce MCO attend de nouveaux héros qui remplaceraient, ne serait-ce que périodiquement, les Lakhdar Belloumi, Tedj Bensaoula, Abdelhafid Tasfaout, Abdallah Kechra, Hafid Belabbès, Chaïb Haddou, Habib Benmimoun, Redouane Benzerga, Bachir Mecheri, Mohamed Ouenes, Chaïb Lahouari, Sid-Ahmed Belkedrouci, Baghdad Baroudi, Bachir Sbaâ, Sebbah Benyagoub, Habib Benkada, Foussi Tayeb, Djamel Chlaoua, Houari Belaroussi et autres Djelli et Yahiaoui, tous présents à cette sobre cérémonie qui a eu pour cadre le restaurant El-Firdaous au quartier de Gambetta. Attablés eux-aussi, Daoud Bouabdallah et Zoubir Ouasti, qui n'ont jamais rien gagné sous le maillot Rouge et Blanc ont, ainsi, pu constater le charisme resté intact de leurs glorieux aînés qui ont, tous, goûté aux délices d'au moins une consécration nationale (coupe et championnat) ou régionale (coupe arabe) avec le Mouloudia. Présent lui aussi, Larbi Abdelilah, a, de son côté, dû remarquer qu'il était le seul ancien président à avoir répondu favorablement à l'invitation des initiateurs à ce projet.
Abdelilah a, aussi et surtout, compris qu'aussi bien lui, que ses alter ego Tayeb Mehiaoui, Mourad Meziane, Belhadj Ahmed dit Baba et même l'intouchable feu Kacem Elimam ne sont jamais parvenus à égaler, encore moins dépasser Youssef Djebbari en terme de palmarès.
Et cela, en dépit des flots d'argent qui ont été dépensé depuis. À ce jour, Djebbari demeure, en effet, le dernier président à avoir offert au Mouloudia un titre de champion national. Les deux derniers championnats à avoir garni l'armoire à trophées d'El-Hamri portent, toujours, sa griffe. C'était en 1991-1992 et 1992-1993.
Un quart de siècle plus tard, aucun président n'est parvenu à faire autant. Un quart de siècle ! Une éternité pour tout Mouloudéen de c?ur ou d'adoption.
Rachid BELARBI
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)