Le cas des résidants de l'ancien camp datant de l'ère coloniale est frappant. Le quartier demeure, à ce jour, dépourvu d'infrastructures pouvant permettre aux 300 familles de vivre dans des conditions minimales. Aucun projet d'envergure n'a été réalisé pour désenclaver la localité, encore moins éradiquer le bidonville.C'est le dénuement absolu. Routes dégradées, absence de réseau d'assainissement, ainsi que d'aires de jeu ou toute autre structure de jeunesse, sont le lot quotidien des résidants de ce camp. Les familles sont dépourvues d'un minimum de commodités. La cité offre une image hideuse et désolante. Des égouts à ciel ouvert menacent la santé des riverains. Les foyers sont également confrontés à la pénurie d'eau potable. « L'eau arrive une fois par semaine », nous dit un citoyen. Les habitants déplorent en outre le manque d'infrastructures de santé. Face à cette situation, les citoyens ont adressé une requête aux pouvoirs publics auxquels ils réclament la prise en charge de leurs revendications.        Â
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Posté Le : 23/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : B. A.
Source : www.elwatan.com