Algérie

Djaouad Bourkaïb



Djaouad Bourkaïb
Afin de permettre aux personnes qui ont des maladies chroniques de bénéficier du système du tiers payant auprès des laboratoires d'analyses médicales et des centres de radiologie, ce dernier sera profondément revu. Cette annonce a était faite, hier, par le directeur général de la caisse nationale de Sécurité sociale (Cnas), Djaouad Bourkaïb, sur les ondes de la Radio nationale.L'invité de la rédaction de la Chaîne III a expliqué que ce système du tiers payant sera profondément revu, à travers surtout l'intégration d'une nouvelle gamme de prestations médicales devant prétendre au remboursement par la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnas), précisant que cette nouvelle gamme est déjà couverte par la Cnas.Par la même occasion, le même responsable a affirmé que celle-ci sera élargie à d'autres prestations, telles que l'oxygénothérapie à domicile, les consommables des implants cochléaires, la lunetterie pour enfants en âge scolaire et préscolaire, etc. Malgré cela, cette mesure sera assujettie à «des protocoles de soins» devant être établis par le médecin traitant, l'intérêt étant de connaître, dans l'année, comment doit être suivi le malade, a-t-il relevé.Le premier responsable de la Cnas a assuré de l'existence d'«un équilibre financier global» de la caisse, en dépit de la conjoncture économique que traverse le pays. «Il n'y a pas de remise en cause du système du tiers payant généralisé», a-t-il insisté, à ce propos, rappelant que plus de 11,6 millions de cartes Chifa ont été distribuées à ce jour et que plus de 10 700 pharmacies sont conventionnées à la caisse.Autant d'acquis qui classent l'Algérie parmi «les plus avancés au monde», en matière d'accessibilité des malades aux soins, s'est-il réjoui. Sur le volet remboursement du médicament, M. Bourkaïb a fait part d'un projet de «révision des marges pour les pharmaciens et les grossistes, de sorte à encourager la production nationale et la rentabilité», sans pour autant qu'il y ait «d'impact négatif» sur les institutions telle que la sécurité sociale.Ce projet, a-t-il clarifié, est endossé par une commission interministérielle pilotée par le département du commerce, laquelle a élaboré une étude «approfondie» sur la question. «Nous devons imaginer un dispositif juridique pour qu'en cas d'échec thérapeutique d'un médicament, le laboratoire s'engage à rembourser totalement le montant de celui-ci à la sécurité sociale.Nous devons acheter une efficacité thérapeutique et non plus le médicament», a-t-il précisé. Par ailleurs, le même responsable a fait part de la mise en place future de «mécanismes innovants» pour traiter le problème des médicaments «très coûteux» dans des segments où le risque médical n'est pas couvert (les contrats de performance avec les laboratoires).




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