Djamel Menad quitte la JSMB : «Le climat est vraiment malsain»

Photos : Fouad S. Djamel Menad ne terminera pas la saison  avec  la   JSM Bejaïa. La défaite (de trop) concédée vendredi  soir contre l'USM El Harach à  domicile (0-2) n'a pas fait que précipiter les choses. Un départ qui, faut-il le dire, était prévisible dans la mesure où les résultats de l'équipe ne sont pas à  la hauteur des aspirations ces derniers temps. Djamel Menad a, en tout cas, annoncé son retrait juste à  la fin du match perdu contre les redoutables harrachis. A tête reposée, le désormais ancien patron de la barre technique de la JSMB évoque les raisons de son retrait qui, d'après ses propres dires, n'a rien à  voir avec la défaite de vendredi soir qui a provoqué la colère des supporters. Djamel Menad motive son retrait, en effet, par le climat malsain qui règne au sein du club d'où les difficultés rencontrées pour bien accomplir sa mission. «Franchement, je n'en pouvais plus. La situation est devenue intenable dans ces conditions marquées malheureusement par un climat très malsain», dira l'ancien baroudeur des Verts qui ne refuse toutefois de fournir plus de détails. Mais il n'omettra pas d'ajouter ceci : «Malgré tout le soutien des frères Tiab, certains ont fait tout pour me dégommer. Ils ont fini par avoir raison de moi. Ils voulaient que je parte, alors je m'en vais». Djamel Menad affirme qu'il quitte le club phare de la vallée de la Soumam avec le sentiment de devoir accompli. «Sincèrement, je m'en vais avec un moral très tranquille. Je pense avoir fait un bon travail et le classement de l'équipe le démontre. Je voulais faire plus, mais on ne m'a pas laissé. Je pars la conscience tranquill ». Notons que les joueurs de la JSMB ont repris hier les entraînements dans une ambiance morose et lourde. La JSM Bejaïa occupe, en effet, une bonne 6e place au classement général avec deux matches en moins. Le club ambitionne de terminer la saison dans un classement qui lui permettrait de disputer la saison prochaine une compétition  internationale.