Algérie

Djamel Laroussi et Karim Albert Kook font le show



Djamel Laroussi et Karim Albert Kook font le show
Le public algérois avait rendez-vous, dimanche dernier au soir, avec deux grands noms algériens du blues, du jazz et de la world music lors d'une soirée artistique animée, entre autres, par Djamel Laroussi et Karim Albert Kook. Se produisant à Ryadh el Feth , Djamel Laroussi a ouvert la soirée qui a vu défiler sur scène six formations de divers horizons musicaux. Très apprécié par le public, Djamel Laroussi a entamé son tour de scène avec du gnawi avant de troquer son goumbri pour une guitare et interpréter ses succès comme « étoile filante » en assurant, comme à son habitude, le show avec sa virtuosité à la guitare mais aussi avec une session percussion qui a ravi le public très nombreux à la salle Ibn Zeydoun. Avec son show très dynamique, l'artiste a offert à son public un moment de magie vite écourté pour cause de densité du programme. Avec son blues et rock très puissant, le bluesman algérien Karim Albert Kook a fait découvrir au public, avec un simple trio batterie, guitare et basse, la puissance et la perfection technique des spectacles à l'américaine. Sa voix rauque idéale pour cette musique et sa dextérité à la guitare ont permis à Karim Albert Kook, qui a déjà fait le tour des scènes européennes en plus d'une tournée aux Etats-Unis, de côtoyer les plus grands bluesman à l'instar de BB King. Après une dizaine d'années d'absence des scènes algériennes, le bluesman a interprété de grands classiques de blues américain comme « Got my mojo working » ou « Dust my broom » avant de revenir à son dernier album « Barbès city limit blues » avant de quitter la scène au grand dam de ses fans qui ont regretté son absence de la scène algérienne et une apparition si courte. Cette soirée a également été marquée par le passage sur scène de la jeune troupe « Targuit » fondée en 2012 autour d'un métissage entre le jazz, la musique contemporaine et la musique traditionnelle algérienne, ainsi que par celui de la chanteuse Iness et de la troupe « Tarbaât » qui a revisité des classiques de la chanson kabyle et du chaâbi. Cependant, les spectateurs comme les artistes à l?affiche, ont regretté de voir une programmation aussi « chargée, modifiée à la dernière minute, ne permettant pas plus de 40 minutes de scène à chaque artiste », alors que ces têtes d'affiches devraient « animer des concerts entiers à l'esplanade » pour en faire profiter un maximum de mélomanes, de l'avis de plusieurs spectateurs.




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