Algérie

Djamel Keddou dans un coma stationnaire



Pour son frère Youcef, «Djamel souffre dans l’indifférence générale. A part quelques proches et de vrais amis, personne ne se soucie de ce qu’il endure. Ce n’est pas juste. Il a tellement donné à l’Algérie et à l’USMAlger. Aujourd’hui, c’est juste si on demande de ses nouvelles, alors qu’il lutte courageusement contre le mal qui le ronge depuis des mois. Est-ce normal ' Non ! Pour mémoire et surtout l’histoire, les gens doivent savoir qu’en 1979, lors d’un match de coupe d’Algérie, notre chère et regrettée mère était dans le coma, et malgré cela, Djamel était sur le terrain pour défendre les couleurs de l’USMA. A présent, Djamel est sur un lit d’hôpital en train de mener un combat pour la vie, l’USMAlger n’est pas à son chevet. Ce n’est pas juste»,s’indigne son frangin. Il en a gros sur le cœur, comme l’ensemble de la famille Keddou qui déplore «la prise en charge bidon accordée à Djamel, et l’hôpital parisien où il était censé être pris en charge l’a mis en demeure de quitter l’établissement faute de paiement de la facture par l’organisme algérien qui l’a envoyé en France. Face à cette dramatique situation, mon frère, qui réside en France, a été contraint d’hypothéquer son appartement pour faire face à la demande de l’hôpital. Il a enduré le pire là-bas. Au bout de 10 jours d’hospitalisation, il a été prié de faire sa valise et de quitter les lieux. Il était soigné à domicile grâce à des amis qui ont fait ce qu’ils ont pu. Lorsqu’une seconde prise en charge lui a été délivrée, à partir d’Alger, l’hôpital Bichat a refusé son admission une seconde fois en disant ‘‘ Il faut d’abord payer’’.» Après cela, l’ancien international est rentré chez lui sans avoir bénéficié de la totalité des séances de chimio qu’il devait subir à Paris. Sur le sujet, son frère Youcef enchaîne : «Pour la modique somme de 2 4 000 euros, Djamel a été privé de soins vitaux pour sa santé. Il ne mérite donc pas que l’Algérie et l’USMAlger volent à son secours ' De sa vie, Djamel n’a quémandé la moindre faveur ou service de quiconque. On le lui a bien rendu ! Nous laissons à leur conscience tous ceux qui n’ont pas fait le nécessaire pour lui lorsqu’il a eu besoin d’eux», fulmine Youcef.


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