(Né en 1962). Musicien. Né à Asnières (France). Fait ses classes musicales à Oran, berceau raï, puis goutte au Gharnati et au hawzi, deux styles de la tradition arabo-andalouse dont Tlemcen, la ville de ses parents, est l’une des trois plus grandes écoles. Initié au solfège sur un piano acheté par un père friand de musique classique arabe et occidentale, ben Yelles n’affirme aucune passion particulière pour le violon. C’est pourtant ce dernier qui va le révéler : il obtient son premier succès grâce au coup de pouce du chef de la RTA, Rahou Boutletis, devient le guitariste de tous les chebs puis fait vibrer son violon aux côtés de celui du jazzman Didier Lockwood et du fou de musique, Jaques Higelin. Dans « Les Mille et Deux Nuits », l’album qui sort en 1993, le violon de Djamel Ben Yelles ne joue pas, il danse, s’enivre, rêve et glisse sans jamais reprendre son souffle, comme désireus de ne ma rompre le charme. Apparu au XIXème siècle au Maghreb, le violon supplante le rebab et le kamemtcha venus de Perse.
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Posté Le : 18/10/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.