Algérie

Djalal Bouakaz en vedette Université de Jijel


Djalal Bouakaz en vedette Université de Jijel
Assurément, les jeunes Algériens ont le génie de la création, et sans nul doute, beaucoup d'officiels n'ont pas celui de la responsabilité.
Après avoir conçu un véhicule tout terrain baptisé «RAD», dont la motorisation reste un rêve pour lui, l'artiste designer, Djalal Bouakaz, est convié à l'université de Jijel, le 16 avril, à l'occasion de la journée du savoir, pour faire une démonstration de l'art auquel il s'adonne. Ce rendez-vous sera saisi, a-t-il noté, pour étaler l'idée de ce véhicule qu'il a mis au point en prototype réduit. «Mon rêve est de voir le projet de ce véhicule se concrétiser en Algérie ; il est une création à 100% algérienne», a-t-il souhaité. Djalal Bouakaz est un artiste autodidacte passionné de l'industrie des engins et la conception des maquettes de différentes formes.
Sa plus célèbre maquette est celle qui a reproduit le fameux paquebot Titanic, qui lui a valu, d'ailleurs, reconnaissance et estime pour son art. Cette maquette a été exposée au siège des forces navales, à Alger. Il a aussi reproduit des maquettes archéologiques, qui ont servi d'illustrations dans un livre intitulé «Sétif à l'époque islamique», édité en 2007, à l'occasion du rendez-vous culturel «Alger capitale de la culture arabe». Son projet «RAD» (réponse) qui se veut, souligne-t-il, une réponse aux assertions selon lesquelles les jeunes Algériens n'ont pas le génie de la création, est un pur produit de son imagination qui s'inspire de ses recherches menés depuis de longues années. Dans son atelier, au boulevard de l'ALN de la ville d'El Milia, il développe un art qui se base, révèle-t-il, dans la récupération de pièces recyclables, appelé l'éco-design.
Ses travaux de recherches l'ont mené à tisser un réseau de connaissances sur la toile et sur facebook, dont des groupes de ses amis virtuels lui ont renvoyé un écho favorable de son projet «RAD». Le 10 mars dernier, il a obtenu le brevet d'invention de l'institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI).
Un brevet qui lui ouvre les portes de reconnaissances lui permettant de faire une place dans le cercle restreint du monde de la création.
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