Djahid Younsi, candidat d'El Islah à la présidentielle, s'en va en guerre contre la commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle, qui n'est, à ses yeux, d'aucune utilité.
M'silaDe notre correspondantIl dira, en substance, « compte tenu de l'importance de cette élection, l'équité entre les candidats devrait être la règle en matière d'utilisation des moyens d'information, notamment la télévision ». Malheureusement, a-t-il regretté, « l'on assiste à une discrimination à travers la mise en place d'une émission spéciale au profit d'un seul candidat, où pas moins de 11 intervenants soutiennent ce candidat (Bouteflika), se relayant durant cette émission dénommée « Dafatar El Intikhabat » (les livres des élections). Et pour les autres candidats, chacun a un temps de parole ne dépassant pas deux minutes ». « Nous avons dénoncé cet état de fait au président de la commission politique de surveillance des élections, M. Taguia, qui à ce jour n'a rien fait. » « Je me demande, dira-t-il avec dépit, à quoi sert cette commission, quel est son rôle, si elle n'assure pas l'équité et la justice entre les candidats. »Dans sa diatribe contre cette commission, Djahid Younsi a enchaîné : « Je demande que cette commission change de mission et devienne un comité de soutien, au même titre que ceux qui interviennent dans l'émission « Dafatar El Intikhabat », dans laquelle 22 minutes sont utilisées par les intervenants, au moment où les autres candidats sont exclus. »
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Posté Le : 31/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. Ghellab
Source : www.elwatan.com