Algérie

Djaballah dit oui au dialogue



Le président du Front de la justice et de développement cheikh Abdallah Djaballah a affirmé, hier samedi, qu'il n'a pas été encore contacté pour prendre part au processus de dialogue initié par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.Le premier responsable de ce mouvement a animé une conférence politique sur «la Palestine et la réalité algérienne» à la maison de jeunes Bounab-Rachid de Jijel, devant ses militants et ses sympathisants.
Abdallah Djaballah a affirmé qu'il n'a pas été encore contacté pour prendre part au dialogue initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec des personnalités nationales et des acteurs politiques ,en plaidant pour un dialogue global et souverain qui traite tous les sujets.
Il a souligné, par ailleurs, que la dissolution des assemblées élues (APC, APW, APN) est une revendication du Hirak sans omettre, toutefois, sur sa lancée, de décocher des flèches à l'adresse de la commission chargée de la préparation de l'amendement de la Constitution qui, selon lui, est déséquilibrée car elle est dominée par un seul courant idéologique, alors que les acteurs du Hirak sont issus de différentes tendances idéologiques.
Interrogé sur le prochain amendement de la Constitution que le nouveau locataire d'El-Mouradia compte faire dans les prochains mois, l'orateur a rappelé qu'il a déjà formulé des critiques à l'égard de cette Constitution qui, selon lui, comporte de nombreuses anomalies et insuffisances.
Interrogé par nos soins sur son éventuelle participation à la démarche du PAD, le chef du Front de la justice et de développement a révélé qu'il n'est pas partie prenante des partis de l'Alternative démocratique organiquement parlant, mais il est souvent consulté par des acteurs de ces formations. « J'ai des relations personnelles avec certaines parties d'entre eux », a précisé l'invité de Jijel ,qui n'a pas manqué de soutenir le Hirak.
Aussi, il a affirmé que ce mouvement, auquel son parti prend part et qu'il a qualifié de révolution, «est objet de complot» mais sa poursuite est un bon signe, a tenu à ajouter Djaballah.
Notons, enfin, que cette conférence était un procès en règle du leader de cette formation politique des régimes arabes à l'égard de la Palestine, affirmant au passage que la position algérienne est nettement meilleure sur ce plan.
B. M. C.


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