Algérie

Djaâfar Gacem.Réalisateur de Wesh Dani, Djemaï Family, Nass M'lah : City« Un projet de film de guerre sur le colonel Lotfi »



Djaâfar Gacem, ayant signé des sitcoms à succès comme Nass M'lah City, Djemaï Family ou encore le feuilleton dramatique Mawiid Maâ El Kadar, revient avec une nouvelle caméra cachée intitulée Wesh Dani piégeant les célébrités   Lors de ce mois de Ramadhan, les téléspectateurs vous attendaient avec une « drama » ou encore une sitcom et là vous revenez avec une nouvelle caméra cachée' Je n'aime pas l'appellation caméra cachée ».  Une approche différente par analogie aux autres' Une tentative d'être à mi-chemin entre la caméra cachée, la fiction et le piège.. Donc, je n'aime pas trop la caméra cachée. Mais bon, j'ai dû la faire dans le sens de ma fidélité à la télévision. Je veux bien être à jour avec l'offre et la demande. Et ce, avec l'incidence du facteur temps. Je ne pouvais pas réaliser une production de fiction du genre de Djemaï Family ou bien une « drama ». Car cela demande énormément de temps en amont. C'est-à-dire l'écriture des scénarios. Et l'écriture, c'est mon « dada ». Alors, je me suis engagé à répondre favorablement, à réaliser une sorte de caméra cachée intitulée Wesh Dani consistant à piéger des gens célèbres. C'est ce que j'ai fait une fois. Mais, cette fois-ci, c'est beaucoup plus compliqué. Car on se déplace à chaque fois. Dans des stations d'essence, des restaurants, des salons de coiffure, des maisons, des bureaux'On construit notre histoire. Et puis après, on essaie de piéger la célébrité. Ce qui, encore une fois, est beaucoup plus difficile.  C'est une autre façon de diriger' Justement, là on dirige avant la direction. C'est-à-dire, on dirige tout le monde sauf la célébrité, la victime. D'ailleurs, c'est la seule personne qui n'a pas de scénario. C'est ce que je dis souvent. C'est un peu le thème de ma série. Il s'agit d'emmener la victime dans mon histoire. Mais elle ne le sait pas. Donc, tout est préparé. Comme la fête du mariage avec Hassiba Abderaouf, la station d'essence avec l'entraîneur national de football, Rabah Saâdane' Il ne savait même pas s'il allait s'arrêter à une station d'essence.  Avec l'aide de complices' On a tout préparé avec la coordination et la complicité des amis de la famille de Saâdane. Sinon, ça ne saurait marcher. Et comme par hasard, la tactique de jeu préconisée par le « piégeur »  Hakim Zelloum était bonne' (Rires). On n'est pas spécialiste, il (Saâdane) aurait dû l'écouter. Entre guillemets, malheureusement pour l'équipe nationale et Saâdane, le match disputé quelques jours après n'a pas eu le résultat escompté. Ce qui fait que le pompiste (Hakim Zelloum) est devenu le grand « conseiller » (rires). Un « sélectionneur national ».  Vous voulez montrer une autre facette de la célébrité dans une situation « absurde et inédite » pour elle' Kada (de Djemaï Family) est connu pour être avare. Alors, on va le piéger dans ce sens. Il est nullement question de nuire à la personnalité. Par contre, on touche, effleure et irrite le personnage avec certains inconvénients et avantages.  Cela n'est pas « forcé »' Non ! Du tout ! Ce n'est pas une caméra cachée forcée. Mais elle est là où personne ne s'y attend. Tout le monde savait que j'étais en train de réaliser une caméra cachée. Malgré cela, ils se sont fait piéger. Un exemple. La chanteuse et comédienne Asma Djermoune, était au courant de cela. Mais quand on l'a invitée pour un mariage, elle est venue. Et a été piégée. C'est que moi, je change mes piégeurs. Et mon piégeur « en chef », Hakim (Assloum), se déguise. Du coup, il y a le défi du déguisement Et puis, il y a le concept. Des fois cela plaît, des fois cela n'est pas évident de plaire. La réussite d'une caméra cachée, c'est la victime. Si la victime réagit, c'est réussi. Si c'est le contraire, on est « battu ».  Vous êtes un enfant de la télé et du pionnier de la caméra cachée algérienne, Hadj Rahim' Hadj Rahim est un ami. J'en suis un fervent admirateur. Il m'a appelé il y a deux jours pour m'encourager. Je ne vais pas parler des productions des autres, mais ils ont fait une autre caméra cachée dans laquelle il s'agit d'une découverte d'un cadavre dans un coffre de voiture.  Du déjà vu' C'est des petites caméras de 30 secondes comme on le fait en Europe. Moi, non ! J'ai fait une caméra cachée à la canadienne. C'est-à-dire avec un scénario. C'est une histoire. Vous êtes obligés de la suivre. Pour l'épisode du mariage, il fallait que les mariés aient un problème. Chacun avait son ex. Donc, il ne fallait pas chanter Ya Salah et Ya Sarah. Et Hassiba Abderaouf s'est retrouvée dans une histoire incroyable. Donc, c'est mettre les gens dans des situations, des histoires de 10 à 15 minutes en moyenne. Et puis, nous avons mis nos victimes dans des circonstances fictives. Comme l'épisode avec Bessam face à une famille algérienne ayant vécu en Sicile et l'enfant ne rit jamais. Il faut le dérider sinon, Bessam sera « puni ». On a réalisé à peu près 25 épisodes. Il y a des moins bons, bons et super bons. Il y a une moyenne. Ce qui ressort, c'est un concept avec une présentation expliquée, un retour à la charge au milieu du « film » et on finit avec une petite interview pour montrer que la victime était aussi d'accord. Donc, elle nous donne son avis à chaud. De l'émotion etc'Je me suis « embarqué » dans cette aventure et je me suis dit : Zut ! J'aurai dû faire une fiction (rires).  Justement, y aura-t-il une nouvelle saison de Djemaï Famïly et Nass M'lah City ' Ni Djemaï Family ni Nass M'lah City ne sont dans les tiroirs, du tout ! J'estime qu'à partir du moment où il y a eu un écho, un retour du public, il faut savoir s'arrêter. Je ne reprendrais Djemaï Family et Nass M'lah City que si j'ai du temps et le script. C'est-à-dire de bons textes. Soit je dois mieux faire où je ne le fais pas. Parce que j'ai beaucoup de respect pour le téléspectateur. Les gens qui croient que le téléspectateur n'est pas exigeant se plantent. Parce qu'il va aller voir ailleurs. Et moi, mon but, c'est de le revenir vers la chaîne algérienne de télévision. Et de lui dire : attends, il y a eu un « truc » intéressant à voir. Je le dis sans prétention aucune. Le public est exigeant. Je le vois avec quelques critiques : C'est bien ! J'aurai dû faire cela. J'ai pas le droit de décevoir un public -j'ai l'impression- qui croit en moi. Cela m'honore. Donc, je ressens beaucoup plus de responsabilité et pression. Vous ne savez pas le trac que j'ai quand c'est en montage, c'est diffusé. Les Djemaï, Salah, Meriem -m'a appelé il y quelques jours- la famille me manquent. J'ai hâte de revivre avec eux aussi de nouvelles situations. Nass M'lah me manque terriblement. Mais d'un autre côté, je me dis : il faut aller scruter d'autres horizons.  Des projets' Je suis en projet avec un scénariste. J'ai envie de réaliser une drama en trilogie. C'est-à-dire en sagas. Et cela, nécessite beaucoup de temps. Ce qui justifie cette pause. Parce que absorbé par l'écriture qui prend du temps. J'ai le projet de Djemaï Family en version film. Mais le plus grand projet pour moi, le plus concret, c'est le film sur le colonel Lotfi (une figure emblématique de la Révolution de 1954). Je suis sensé le réaliser. Il m'a été commandé par le producteur Sadek Bakhouche qui a déjà produit Ben Boulaïd (réalisé par Ahmed Rachedi). Je trouve que c'est un honneur pour moi. Il me fait confiance. C'est lourd, c'est une responsabilité. On est en train de travailler dessus. Sadek Bakhouche est à pied d''uvre avec une équipe de scénaristes pour améliorer le script. A terme, c'est le projet le plus concret. Mon défi, est de faire un film de guerre sur la vie du colonel Lotfi différent des autres.


Bonjour .je dis un grand bravo a jaafar kacem et a tout le monde car en fait c le travail de toute une equipe.le public algerien est assoiffe de ce genre de productions moi personnellement j ai pas autant rigole depuis l epoque de l inspecteur tahar.jaimerai bien avoir un role sans pretention bien sur bon courage et bonne continuation.
issaad leila - actuellement sans profession - alger, Algérie

05/11/2015 - 284053

Commentaires

cher Djaafar vous avez du talent dans votre domaine,ne t'arrête pas pour un oui ou un non ,nous les élites on attend vos feuilletons avec patience,je suis près de vous soutenir financement.(achète vos actions)
benchikh - agriculteur - Constantine, Algérie

15/03/2015 - 247100

Commentaires

Le cinéma algérien souffre énormément au niveau du scénario, on voit les sitcoms, les feuilletons et les films qui sont faits, il ya pas de scénarios, aucune histoire digne d'un vrai film. le scénario c'est une bonne histoire et personne en algérie ne sait écrire de scénarios, certainement pas l'équipe de jafar kacem. y'a monsieur kacem donnez le travail à un vrai scénariste, quelqu'un qui sait raconter les histoire de films ou bien laisser tomber et déjà pourquoi vous faites pas le cinéma long métrage, vous avez peur de foncer ?
laroussi kamel - entrepreneur - alger, Algérie

17/09/2012 - 40414

Commentaires

Djaâfar Gacem nous à habitué à des réalisations correctes disons comestibles au vue des bouffonneries diffusées parfois sur EL YATIMA, cette fois avec Demaï Family season 3, le réalisateur m'a déçu en intégrant l'actrice SAHRAOUI avec plein de boutons suspects sur le pourtour de la bouche, à mon sens ce genre de marques surtout au niveau du visage sont un handicape certain sauf si le rôle est celui de Scarface ou Dracula, ce qui n'est pas le cas ! Enfin, c'est à Djaâfar Gacem d'en convaincre les consommateurs tiers mondistes que nous sommes ! C'est dommage.
Boucetta Kamel - Cadre - Batna, Algérie

17/08/2011 - 18055

Commentaires

Ce « novis » de hakim zéloum , méconnu jusque là, n’a ni l’art ni la manière pour animer ce genre d’émission du ressort des pros. En suivant son émission, on a l’impression qu’il se fait « piéger » lui-même par lui-même ! Sans parler du scénario vide et répété. La preuve, il n’a même pas besoin de se « maquiller ou se dissimuler » pour ne pas être démasqué, le fait qu’il est ignoré du public, et encore davantage des stars qu’il « sue » à harponner… Dans cette émission, tout le monde a été piégé. Hakim zéloum a été piégé, sur son propre terrain, par la célébre Latifa Raâfét. Jafér Gacém a été piégé par Hakim Zéloum. L'ENTV a été leuré par Gacém Jafér...Et le public a été piégé par son écran.
REDA - ALGER, Algérie

01/09/2010 - 6291

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)