L'année 2009 est
passée tellement vite !
Demain nous
serons en 2010. Chez nous, cette fin d'année s'annonce relativement douce et
humide.
Alors
qu'ailleurs, elle fut précédée par des inondations, du froid et les tempêtes de
neige.
D'une manière générale, et s'il agréerait à
la volonté Divine, ce sont des signes annonciateurs d'une bonne année
prometteuse notamment au profit de l'agriculture du nord du pays, tout en
sachant que des problèmes organisationnels majeurs persistent au niveau
national, depuis des années, subis par les gens de ce secteur que pour
d'autres, et ce, malgré la «bonne santé» financière actuelle issue à 97% grâce
aux recettes des hydrocarbures, malheureusement amenuisées à prés de 45% par
rapport à celles des dernières années d'après les déclarations du ministre du
secteur ; et les louables intentions des uns et des autres se chevauchant
malencontreusement dans la hâte et les solutions de facilités sans qu'elles en
apportent à l'évidence, d'une façon consistante, les corrections adéquates afin
de bénéficier au maximum de ce don du ciel et_ceux du sol et de sous-sols dans
leur ensemble.
Globalement, les habitants du monde
d'aujourd'hui évoluent ne tenant compte d'aucune limite et, qu'en plus, ils
agissent en rangs dispersés devant des défis communs de plus en plus menaçants,
tout en étant dépassés par de rapides successions d'événements ainsi que des
retards en tout genre cumulés depuis fort longtemps, et ce, malgré la
multiplication de discours et professions de foi lénifiantes accompagnées par
des étalages de chiffres et graphes exubérants jusqu'au cafouillage de tout
ordre sciemment élaborés par des officines, aux antipodes des préoccupations
élémentaires de la majeure partie de la population mondiale , touchant tous les
domaines de la vie sociale, économique, politique et culturelle.
Cela dit, et
malgré tout, l'année qui vient de s'achever elle n'était pas moins chargée
d'événements importants d'une part et, d'autre part, par la réalisation de
belles choses en termes d'innovations et de progrès, à l'échelle mondiale, sauf
dans les domaines de la tolérance et de la coexistence pacifique entre les
différentes communautés et aussi, ce qui est devenue une terrible habitude, le
pullulement à outrance des mensonges et attitudes démobilisatrices de toutes
sortes de plus en plus envahissantes aussi bien dans les bastions du savoir que
dans d'autres et, donc, de dépassements en tous genres qui nous ramènent des
fois, malgré nous, au point Zéro en termes de régressions par rapport à ce qui
à été espéré, prévu, parcouru, inventé, réalisé, harmonisé, fructifié... Ainsi
va le Monde d'aujourd'hui : Voguant dans l'excessivité engendrant périls et
déceptions.
A cette nouvelle occasion du nouvel an, et
malgré tout, nous considérons que l'essentiel réside dans la préservation de
notre bonne santé, jusqu'à la fin pour ceux qui auront à leur coté la divine
providence et les moyens matériels leur permettant de la consolider dans ce
sens, et celle de l'environnement, jusqu'à la fin des temps par la volonté de
l'ensemble des générations actuelles et futures, tout en souhaitant, pour le
moment, qu'elles renforceraient ce qu'il en reste, à ce jour, de notre espace
vital, et ce, au profit de nos successeurs et d'après. En un mot, un avenir
radieux pour tout le Monde.
Comme le fait signifier, d'une certaine
façon, pertinemment l'adage des sages : «les anciens ont planté des arbres
fruitiers, afin que nous récoltons actuellement leurs produits ; alors nous de
notre côté plantons donc d'autres pour que nos enfants et nos petits enfants à
leur tour récolterons les fruits. Et ainsi de suite». Sublime sens de la succession
sensée dans le temps et l'espace. Toute une générosité liée au bon sens de la
vie ! Malheureusement l'égocentrisme, un autre péché s'inscrivant dans l'état
d'esprit de celui originel, se définissant à : «Après moi, le déluge» devenant
de plus en plus une raison d'Etat pour des personnes et les élites
opportunistes. Malgré tout, à chaque nouvel An, et au nom du devenir et destin
de la communauté humaine, nous nous souhaitons toujours d'heureux moments
pleins de santé, de convivialité et de bonheur, et ce, sans tenir compte
d'aucune contrainte et clivage d'ordre religieux ou de toute autre nature.
Cependant, cette communion planétaire, on l'enterre illico presto le lendemain,
à chaque 2 janvier, dans les tréfonds de notre mémoire collective..
La nature humaine est ainsi faite. Attirée
toujours par l'oubli du passé car il nous est tellement pesant et nostalgique à
traîner. En revanche, et malgré nos amnésies voire refoulements caractérisant
nos différents comportement et modes de pensées et de vie, tant de chaleureux
et joyeux instants, rappelle-t-on, ont été vécus par bon nombre de personnes,
durant ce laps de temps défini à l'année 2009 ne se distinguant pas tellement
de cette première décennie du troisième millénaire inauguré, dés sa première
année, par un événement de taille à savoir : Le fameux 11 Septembre 2001 avec
toutes ses répercussions mondiales encore en cours à ce jour. A l'image de la
dernière tentative d'attentat aux USA. Ainsi, les problèmes en découlant, aussi
bien mineurs que majeurs, persistent du simple fait que chaque nation se les
cache pour flouer les autres tout en dissimulant, donc, ses intentions derrière
son doigt. Les USA, en premier lieu, l'affichent ouvertement !
La démonstration, confortant ce terrible
constat, nous a été bel et bien confirmée par le récent Sommet de Copenhague
sur le Climat. Un problème planétaire, alors que les projets des uns et des
autres, pour agencer dans le calme et la perspicacité les solutions pertinentes
à ce problème aux multiples facettes et conséquences catastrophiques, sont
malheureusement du niveau d'un état d'esprit gérant un espace de la taille
d'une île, ranch, canton, bourg, ou encore du douar voir d'un logis.
Le Mathématicien
Français Henri Poincaré - 1854.1912 - avait formulé un théorème d'une sublime
évidence dans ce sens : «Nous trouvons les solutions aux problèmes qu'on pose
et non à ceux qui s'imposent». Malgré cette logique lumineuse à plus d'un
titre, le monde d'aujourd'hui est de plus en plus tenaillé par des problèmes
existentiels majeurs qui se sont imposés et s'accumulèrent au fil du temps. Par
contre, les solutions sont d'un tout autre niveau comme décrites plus haut.
Hasardeuses, décalées et futiles. A l'image de faire diminuer à 2° la
température actuelle au niveau planétaire d'ici quelques années, comme l'ont
mijoté et proposer certains cercles scientifiques liés aux gouvernements des
Etats présents à ce Sommet. Dont les pays de la ligue Arabe, notamment ceux
possédants les gisements d'Hydrocarbures, intimement liés à la finance
internationale socle central de leurs différents pouvoirs distributeurs, pour
la majorité d'entre eux, à leur guise de la rente leur permettant d'accentuer
la mainmise sur les aspirations démocratiques de leurs peuples, pourtant pour
la plupart d'entre eux assez éveillés, et ses élites ainsi aplaties par la
force désorganisatrice et démotivante de tout autre point d'orgue ne
s'inscrivant pas dans l'ambiance qu'ils ont instauré.
A ce propos, et depuis un certain temps déjà,
les systèmes de gouvernance des pays arabes, notamment ceux se prétendant être
de nature républicaine se dirigent tout droit, et ce, au mépris des désirs
d'élites des peuples arabes broyés par toutes sortes de calamités dont
l'ignorance des uns et la filouterie des autres, vers des régimes ou
l'alternance au pouvoir devient franchement héréditaire ainsi basée sur les
deux socles ci-dessus définis. Un terrible bunker démobilisateur.
A cet effet, Dix
«républiques» arabes se dirigent irrésistiblement, contre vents et marées, dans
la voie de la succession héréditaire et Dix autres le sont déjà en royaumes et
émirats aiguillonnés dans ce sens par les anciens empires coloniaux -
souhaitant un royaume arabe comme du temps de Napoléon II - avec la bénédiction
des ténébreux lobbys sionistes aujourd'hui agissant ouvertement en tant qu'Etat
d'Israël. L'autorité palestinienne, qui n'est pas encore ni un Etat ni un
gouvernement digne de ce nom est le 21 iéme pays arabe, constitue un cas
particulier ressemblant, à quelques exceptions historiques prés et malgré le
décalage dans le temps et l'espace, a celui du royaume de Juda faisant face à
celui de David au nord. Dans nos précédentes contributions, nous avons assez
détaillé cette ambiguïté historique qui n'a pas encore montré l'ensemble de ses
dessous.
Ce 28 janvier 2009, pour mémoriser l'acte
d'agression de l'armée israélienne sur Ghaza, des jeunes européens notamment de
France, ont été empêchés par les autorités égyptiennes de traverser la
frontière afin qu'ils ne puissent pAas commémorer ce douloureux événement
datant juste d'une année. Alors que des laudateurs politiques et médiatiques
pivotant autour du régime égyptien s'acharnent sur l'Algérie pour des
broutilles footballistiques se transformant en dignités nationales de part et
d'autre. Même un média Israélien avait recommandé de la tempérance entre nos
deux pays. Triste époque !
Ajouter a cela leur hantise - celle des
officines liées au pouvoir égyptien - à vouloir entraîner tout le monde arabe
dans le giron d'Israël, et ce, dans l'espoir d'être récompensés en retour par
ledit Israël et bien évidemment ses lobbys mondiaux actifs notamment aux USA.
Comme par le passé du temps d'Anouar Sadate. Des leurres dont seules les
républiques arabes héréditaires peuvent y croire et s'arc-bouter au mépris des
aspirations de leurs peuples. Terrible conditionnement par le fauteuil et le
ventre ! Triste et problématique 20 sur Zéro !!
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Posté Le : 31/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Brahimi
Source : www.lequotidien-oran.com