Dix marchés à réhabiliter

Dans le cadre de la lutte contre les activités informelles, la Direction du commerce de la wilaya de Constantine envisage le lancement de travaux de réhabilitation de dix marchés de détail des fruits et légumes situés sur le territoire de sa compétence. Six d'entre eux sont déjà localisés et les travaux prochainement lancés.

 C'est ce qu'a indiqué un responsable de la Direction du commerce de la wilaya, qui souligne que son administration vient de dégager les sommes d'argent nécessaires, qui ne peuvent encore être communiquées pour des raisons de concurrence.

 Et notre interlocuteur d'indiquer que «les six marchés aux dossiers déjà ficelés dans les sites désignés sont tous situés hors du chef-lieu de wilaya mais répartis au niveau de ses communes les plus importantes. Et de préciser qu'«il s'agit en l'occurrence du marché El-Emir Abdelkader, sis à la commune d'El-Khroub, d'ailleurs la plus importante de la wilaya, de celui de l'ex-Souk el fellah de Zighoud Youcef, de celui situé rue Larbi Ben M'hidi de Didouche Mourad, du marché communal de Aïn Abid, de celui de la cité de Békira de Hamma Bouziane et enfin du marché communal de Aïn S'mara». Dans le cahier des charges, des directives fermes et précises seront données aux futures entreprises qui prendront en charge les travaux, particulièrement le respect des délais et les spécifications techniques dans la réalisation de ces travaux. «Il est vrai que certains de ces lieux, où sont commercialisées des denrées alimentaires et d'autres de nécessité courante, se trouvent dans un état de délabrement si avancé, à l'exemple du marché communal de Aïn S'mara, qu'il va falloir démolir complètement et reconstruire par la suite», précise le chef du bureau chargé des études sur site. Et celui-ci de poursuivre: «Sinon, les autres marchés ont besoin surtout de réfection et de réparation de toutes les installations et réseaux existants».

 Ces travaux ont trait à l'éclairage qu'il faut remettre en service, à des oeuvres de maçonnerie pour remettre en état certains locaux et carreaux de présentation des marchandises, à des ravalements de façades, au réseau d'assainissement et toilettes publiques à retaper ou construire, s'ils n'existent pas, etc. L'objectif visé, dit-on, est d'amener tous les marchands informels à s'insérer et trouver leur place au niveau des espaces aménagés du réseau officiel et réglementé des activités commerciales.