Dix lots d'espaces verts mis en concession

La commune de Constantine s'apprête à mettre en concession, au profit d'entreprises spécialisées, l'entretien de 10 lots d'espaces verts, situés en «extérieurs et non dans des espaces clos et dits en accompagnement de voiries».

Selon le directeur des Services d'hygiène et de l'assainissement de l'APC, M. Labani, cette formule de concession s'inscrit dans le cadre de la politique des collectivités locales, visant à céder à des entreprises privées, un certain nombre de services publics, dont les espaces verts.

 Ainsi, dans la présente étape, sont mis en concession pour l'essentiel, l'axe routier de l'aéroport depuis la limite communale d'El Khroub jusqu'à Aïn El Bey, l'axe allant de la cité de Zouaghi jusqu'à l'université Mentouri, les espaces verts du boulevard Kerboua (El Mansourah), ceux du boulevard de la Soumam, ceux des allées Benboulaïd (centre-ville), ceux de Sidi Mabrouk et les plants se trouvant sur la RN 5, du côté de Boussouf. «Cette formule s'est, quelque peu, imposée à nous, en ce sens que les moyens humains comme matériels de la commune suffisent de moins en moins, pour la préservation des plants mis en terre sur le territoire sous notre compétence», indique notre interlocuteur. En effet, en matière de création d'espaces verts, la mairie n'est plus le seul intervenant. Ainsi aussi bien la direction de l'Urbanisme et de la Construction, celle des Travaux publics, et la Conservation des forêts, se mettent, également, de la partie. Dans le cadre de la politique d'amélioration urbaine, ces intervenants sont amenés à créer des espaces fleuris, n'assurant pas le suivi et l'entretien nécessaire.

 Et notre interlocuteur de souligner que «cette mission revient tout naturellement à la mairie, Toutefois nous nous retrouvons maintenant avec une surface globale multipliée pratiquement par quatre, et qui a besoin d'entretien pour ne pas dépérir, se faner et disparaître», soutient M. Labani qui ajoute que, «la formule de la concession présente un double avantage: elle permet tout d'abord la préservation de chaque plant mis en terre dans la commune, et ensuite de mettre à l'abri et de sauver certaines entreprises, en leur donnant un plan de charge conséquent. Opération qui aura pour effet de sauvegarder ces entités économiques avec l'expérience acquise dans ce domaine, ainsi que le savoir-faire indéniable que possèdent ses travailleurs». Le cahier des charges est très strict notamment en période de canicule, où, pour l'arrosage par exemple, il est stipulé d'y procéder un jour sur deux, le soir ou très tôt le matin.