Dix candidats à la présidentielle camerounaise du 9 octobre ont dénoncé des "irrégularités" le jour du scrutin et saisi la Cour suprême pour réclamer l'annulation totale ou partielle du scrutin. L'opposition estime que la présidentielle a été verrouillée en faveur du président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et qui briguait à la présidentielle du 9 octobre un 6e mandat à 78 ans. La Cour suprême avait affiché, jeudi, 18 requêtes introduites (chaque candidat peut en poser plusieurs) par 10 des 23 candidats à la présidentielle qui sollicitent pour certains l'annulation totale et/ou partielle du scrutin et pour d'autres l'annulation partielle. Le leader de l'opposition, John Fru Ndi, les autres candidats qui réclament l'annulation totale sont Adamou Ndam Njoya, Bernard Muna, Jean-Jacques Ekindi, Jean de Dieu Momo, Edith Kahbang Walla, Paul Abine Ayah et Anicet Ekane. L'opposant Albert Dzongang exige, lui, une annulation partielle. La Cour suprême, qui doit statuer sur ces recours avant de proclamer les résultats définitifs, a jusqu'au 24 octobre pour publier ces résultats.
Complot présumé contre l'ambassadeur saoudien
Le président Barack Obama a affirmé jeudi que le complot déjoué aux Etats-Unis pour assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite était incontestablement le fait d'Iraniens et exigé que de hauts responsables du gouvernement de Téhéran rendent des comptes. «Ce que nous savons, c'est qu'un individu américain d'origine iranienne était impliqué dans un complot pour assassiner l'ambassadeur saoudien ('). Et nous savons aussi, qu'il avait des liens directs, était payé et recevait des ordres d'individus au sein du gouvernement iranien», a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche. Barack Obama a refusé d'entrer dans les détails du complot et de dire si ces responsables présumés étaient situés au plus haut niveau de l'Etat iranien, disant laisser ce soin au ministre de la Justice Eric Holder, qui a divulgué mardi l'inculpation de deux Iraniens dans cette affaire. Le président américain, qui s'exprimait pour la première fois directement sur cette affaire, a ajouté que son administration était entrée en contact avec ses alliés pour leur soumettre les faits.
«Nous pensons qu'une fois que les gens les auront étudiés, il n'y aura pas de discussion sur le fait que c'est bien ce qui s'est passé», a renchéri Barack Obama.
Les Etats-Unis ont, à leur initiative, eu mercredi «des contacts directs avec l'Iran» à propos du complot déjoué, a rapporté ensuite le département d'Etat, sans donner aucun détail sur le contenu de cet échange rare.
Dix candidats à la présidentielle camerounaise du 9 octobre ont dénoncé des "irrégularités" le jour du scrutin et saisi la Cour suprême pour réclamer l'annulation totale ou partielle du scrutin. L'opposition estime que la présidentielle a été verrouillée en faveur du président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et qui briguait à la présidentielle du 9 octobre un 6e mandat à 78 ans. La Cour suprême avait affiché, jeudi, 18 requêtes introduites (chaque candidat peut en poser plusieurs) par 10 des 23 candidats à la présidentielle qui sollicitent pour certains l'annulation totale et/ou partielle du scrutin et pour d'autres l'annulation partielle. Le leader de l'opposition, John Fru Ndi, les autres candidats qui réclament l'annulation totale sont Adamou Ndam Njoya, Bernard Muna, Jean-Jacques Ekindi, Jean de Dieu Momo, Edith Kahbang Walla, Paul Abine Ayah et Anicet Ekane. L'opposant Albert Dzongang exige, lui, une annulation partielle. La Cour suprême, qui doit statuer sur ces recours avant de proclamer les résultats définitifs, a jusqu'au 24 octobre pour publier ces résultats.
Complot présumé contre l'ambassadeur saoudien
Le président Barack Obama a affirmé jeudi que le complot déjoué aux Etats-Unis pour assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite était incontestablement le fait d'Iraniens et exigé que de hauts responsables du gouvernement de Téhéran rendent des comptes. «Ce que nous savons, c'est qu'un individu américain d'origine iranienne était impliqué dans un complot pour assassiner l'ambassadeur saoudien ('). Et nous savons aussi, qu'il avait des liens directs, était payé et recevait des ordres d'individus au sein du gouvernement iranien», a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche. Barack Obama a refusé d'entrer dans les détails du complot et de dire si ces responsables présumés étaient situés au plus haut niveau de l'Etat iranien, disant laisser ce soin au ministre de la Justice Eric Holder, qui a divulgué mardi l'inculpation de deux Iraniens dans cette affaire. Le président américain, qui s'exprimait pour la première fois directement sur cette affaire, a ajouté que son administration était entrée en contact avec ses alliés pour leur soumettre les faits.
«Nous pensons qu'une fois que les gens les auront étudiés, il n'y aura pas de discussion sur le fait que c'est bien ce qui s'est passé», a renchéri Barack Obama.
Les Etats-Unis ont, à leur initiative, eu mercredi «des contacts directs avec l'Iran» à propos du complot déjoué, a rapporté ensuite le département d'Etat, sans donner aucun détail sur le contenu de cet échange rare.
Posté Le : 15/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.lemidi-dz.com