Les mis en cause ont été arrêtés en 2008 à Ghazaouet, wilaya de Tlemcen, sur la base de renseignements parvenus aux services de sécurité faisant état de l'existence aux frontières ouest du pays d'un important trafic de mines terrestres au profit d'organisations criminelles et terroristes.Une cellule, mise en place pour vérifier la crédibilité des informations, a pu déterminer qu'un groupe s'adonnait, effectivement, au trafic d'engins explosifs, qui plus est un groupe qui disposait de ramifications internationales, notamment en Libye et en France.Un agent est alors infiltré, ce qui permet le démantèlement du groupe et la mise hors d'état de nuire de cinq de ses membres. Deux complices réussiront à échapper à la surveillance et se perdre dans la nature. Les accusés seront jugés, une première fois en 2010, et condamnés à 12 années de détention ; ils feront appel et lors d'un deuxième procès en 2014, écoperont de huit ans de prison.Les deux fuyards, eux, écopent de la peine capitale par contumace. C'est donc après un autre pourvoi en cassation que les cinq accusés ont été présentés dimanche dernier devant le tribunal criminel d'Oran. À la barre, les accusés rejetteront les accusations de trafic à des fins de terrorisme et expliqueront qu'ils revendaient les mines à des pêcheurs qui les utilisaient pour la pêche à la dynamite. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a affirmé que les mis en cause s'adonnaient au trafic en connaissance de cause et requis la perpétuité.La défense, elle, a plaidé les circonstances atténuantes en soulignant que les inculpés avaient reconnu commercialiser les mines mais auprès de pêcheurs.S. Ould Ali
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Posté Le : 29/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com