Algérie

Divergences entre les syndicats et le ministère



Divergences entre les syndicats et le ministère
Les syndicats autonomes relevant du secteur de l'éducation nationale se réuniront le 13 de ce mois au ministère de tutelle, dans le cadre de la commission mixte chargée du réexamen du statut particulier des travailleurs du secteur. Cette commission a été, pour rappel, officiellement installée mardi dernier. Les syndicats devront, lors de cette rencontre, désigner leurs représentants et s'entendre sur la feuille de route et le mode de fonctionnement. Les deux parties devront s'entendre sur le nombre des membres de la commission mixte. Selon Messaoud Boudiba, chargé de la communication du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation, le ministère a limité le nombre des représentants de chaque syndicat à une seule personne. « Nous avons refusé cette proposition. Nous estimons nécessaire la présence d'au moins trois représentants de chaque syndicat », a-t-il souligné, indiquant que « les partenaires sociaux ont insisté pour que ce nombre soit déterminé par la commission mixte et non pas par les cadres du ministère ». Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, Meziane Meriane, a fait observer que les syndicats appréhendent leur disqualification de la commission ad hoc comme cela a été fait lors de la première ouverture du dossier du statut particulier en 2012. Selon lui, les syndicats « doivent être partie prenante dans la démarche », ajoutant que « la commission doit prendre tout le temps nécessaire pour finaliser ses travaux ». Un avis que partage le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger, Idir Achour, ajoutant que son organisation a entamé une démarche pour formuler des propositions dans ce cadre. « Le CLA présentera ses propositions aux membres du groupement syndical pour qu'il n'y ait pas de contradiction », a-t-il avancé. Selon lui, logiquement, le groupement devra adopter une mouture commune du travail. Pour ce qui est de la charte d'éthique et de stabilité, Meziane Meriane a indiqué que l'avant-projet proposé par le ministère nécessite « un ajustement ». Messaoud Boudiba a précisé, pour sa part, que le Cnapeste refuse que cette charte soit signée dans la précipitation. Selon lui, l'avant-projet tel que présenté par la tutelle manque de clarté. « Nous voudrions savoir si cette charte concerne seulement les syndicats ou tous les travailleurs du secteur », a-t-il mentionné. En attendant, le bureau national du Cnapeste se réunira prochainement pour décider de sa position vis-à-vis de cette charte.




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