Algérie

Dites-nous ce qui a changé dans notre football '



Un dossier en cache un autre. C'est devenu presque une culture dans le monde sportif. Des Informations venant de ce grand monde sportif se concurrencent et se bousculent. A peine qu'une information est exploitée par les médias qu'une autre se pointe et écrase la précédente.Rien ne semble se calmer, au contraire. Le président Kerbadj qui sort ses griffes devant un Zetchi qui menace avec ses crocs. Le président de la LFP qui s'en va en laissant derrière des dossiers de clubs qui fument et donc une situation pas du tout reluisante, alors qu'il est censé d'encadrer le football. D'autres infirmations s'échappent de la FAF. Pas besoin de se poser cette sacrée question qui, elle-même, enrichit nos papiers et les déclarations.
Sur ce terrain, on exploite bien ce qui mine notre football pour tenter de mettre en pointe leur analyse, comme si celle-ci est la pure vérité qui est étalée sur cet espace. Alors, on profite et c'est l'occasion de commenter, critiquer et de jamais reconnaître ses faiblesses. Voilà un football qui va à la dérive, et personne ne pourra dire le contraire. Les émissions radios et de télés n'échappent pas à ce scénario, elles tendent la perche à celui qui la veut, et l'occasion devient une opportunité en mouvement, pour se faire un nom, voire une image. Tout le monde a raison, mais personne n'a tort.
Les recrutements, les dettes, l'arbitrage, les conflits et le cas de Kerbadj qui n'en finit pas d'assommer les supporters ou encore les litiges pour éviter le sacré pléonasme, les désignations des stades, le prix du billet d'entrée au stade du 5-Juillet, le salaire des joueurs, les libérations, les qualifications, l'inobservation des règlements, voilà des affaires qui enfoncent notre football et qui risquent d'inaugurer d'autres feuilletons.
Tout est là dans cette cocotte du football. On laisse cuire jusqu'à sentir le brûlé, pour que les gestionnaires des clubs crient au feu. Le football a perdu sa véritable recette, ses ingrédients n'ont plus la même saveur. La CAF s'en mêle, elle se met en scène et créée un environnement qui finit par pousser Zetchi à démissionner, à libérer sa place de la commission d'organisation. Est-ce étonnant ' Non, il fallait tout simplement s'armer pour faire face aux pièges de cette institution qui a de tout temps tourné le dos pas à notre football mais à notre pays.
La naïveté de nos représentants serait responsable de cet état de fait. La CAF ne serait pas à son premier coup, d'autres arrivent et se préparent dans les coulisses. Nos amis marocains, eux, savent travailler et surtout ils ont su mûrir leur stratégie pour séduire et épouser la CAF à leurs objectifs. C'est réussi. «Effectivement, Zetchi a démissionné de son poste au sein du comité d'organisation du CHAN, il s'agit d'une décision souveraine. Il a préféré revenir au pays pour régler les affaires en suspens au lieu de rester sur place pendant une longue période.
En ce qui concerne la sanction, je précise qu'elle n'a pas encore été confirmée mais je tiens à préciser qu'elle ne touche en aucun cas la représentativité de l'Algérie au niveau continental», a indiqué Amar Bahloul, également désigné à la tête du directoire, chargé de gérer les affaires courantes de la Ligue de football professionnel (LFP).
Sauf ce qui compte dans cette affaire, ce n'est pas l'image que donne Zetchi de notre football qui est correcte mais ce sont les conséquences des résultats issus des travaux de coulisses, l'auteur ou les architectes sont connus, et ils continueront encore à mener ce travail de sape visant à faire dresser la CAF contre la FAF, voire contre l'Algérie. Il est vrai qu'on accuse un retard dans la communication et la mobilisation autour de l'affaire d'Ould Zmirli.
Pour nos voisins et consorts, ce n'est pas un crime d'avoir des amis généreux à qui on offre des cadeaux. Tant l'époque n'a toujours pas changé de terrain, la FAF semble avoir compris et refuse de s'accrocher à cette page qu'il refuse de tourner.
Il semble vouloir se ranger de la cote de ceux qui soutiennent que le football dans toute sa transparence et que les valeurs olympiques sont strictement respectées si l'on veut réellement que le sport évolue dans le bon sens. Rien ne sert de tricher ou de chercher à sanctionner ceux qui sont transparents dans leur stratégie.
Parce qu'il y va de la culture acquise dans le pays dont dépend l'homme. Certes, «il faut dire justement que l'actuel SG de la CAF n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit tout simplement du fils de l'emblématique Mustapha Fahmy, qui a occupé le même poste pendant près de 28 ans. Avant lui, ce fut son père, Mourad Fahmy qui était secrétaire général de cette même instance, et le moins qu'on puisse dire est que Mustapha Fahmy n'a jamais vraiment porté les Algériens dans son c?ur. Depuis toujours, l'Algérie a connu toutes les difficultés du monde et a toujours été ?lésée' au niveau de l'instance africaine. Heureusement, les choses se sont atténuées avec l'arrivée de Mohamed Raouraoua au sein du comité exécutif de la CAF», soulignera un confrère. Avec la CAF, les turbulences ne feront que commencer !


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