Algérie

Dites moi qui est derrière vous, je vous dirai qui vous êtes !



Dites moi qui est derrière vous, je vous dirai qui vous êtes !
Toutes les directions sont particulièrement troublées par ... l'absence de processus de contrôles forts et cohérents empêchant ainsi de rendements efficaces voire de l'efficience. Il est assez surprenant que les directeurs, exception très rare, aient donné un bon bilan de prestation de service, annuels ou semestriels. Plus remarquable encore, il est révélé que certains des plus hauts responsables adoptent ce que le commun de leur raison d'être au niveau de secteurs sensibles- techniques ou social- soient servis au lieu de servir leurs usagers.Tendance à éviter de prendre des décisions: On a toujours plein de bonnes raisons pour ne pas prendre de décisions mais seuls les gens qui ne décident rien ne font pas d'erreurs. Une bonne décision prise aujourd'hui vaut mieux qu'une décision parfaite prise le mois suivant. Faites attention aux personnes qui ne savent pas prendre de décisions. Les secrets : « On ne peut les dire aux employés » est mauvais signe. Peu de choses doivent rester confidentielles et les bons directeurs savent les identifier. Trop de secrets rendent l'administration frileuse, anxieuse et méfiante.Le dessous des cartes ...Nos responsables trop sensibles ne font pas de grands leaders. S'ils ménagent trop leurs employés par peur de les blesser, c'est mauvais signe. Quand un problème surgit, il faut le gérer tout de suite sinon il grandit, trop procéduriers n'attaquent pas le c?ur du problème par souci des rituels et des règles qui deviennent des obstacles à la résolution rapide d'une question.Ces responsables, peu sûrs d'eux, ne veulent pas s'entourer de collaborateurs qui peuvent potentiellement les dépasser et les menacer, ils s'entourent donc de gens médiocres, ou ceux recrutés en dispositif d'aide à l'insertion professionnelle ou d'insertion sociale, ce qui fait désintéresser les permanents. Certains sont très besogneux, toujours occupées à une multitude de petites tâches pour cacher leur incapacité à accomplir des tâches importantes. Un délai est un engagement ; Pour un responsable qui ne peut pas respecter une échéance, ne sait pas honorer ses engagements et si le personnel peut détecter la faiblesse du responsable, alors c'est mauvais signe. De longues heures de travail (qui passent pour de l'héroïsme) révèlent l'incompétence d'un directeur. Pour être productif, il faut savoir choisir ses priorités et trouver un rythme efficace de travail. En matière de qualité de prestation de service, nous ne sommes pas loin de la catastrophe. Mais l'officiel à travers les visites du terrain fait tout ce qu'il peut pour masquer cette triste réalité. Rumeurs, mensonges, polémiques nauséeuses, voilà les leurres habiles lancés pour distraire la population pendant que dans l'ombre des attaques inavouables s'opèrent contre le service public. Défiance généralisée : Fait rarissime au niveau de la décision centrale, les derniers mouvements de responsables locaux ou celles qui vont venir ne sont que banalité, un fait ordinaire car beaucoup de nos responsables ont été nommés par erreur et sont maintenus par oubli. On se demande alors au nom de quelles orientations nouvelles on se sépare des dignes et des professionnels, et au nom de quel règle ce responsable est responsable en l'absence de paramètres objectifs d'évaluation loin des horizons plus apaisés d'un service public serein, à l'abri de considérations bassement politiciennes ou autres. Tous les dirigeants centraux ont des neveux, des proches ou des cousins directeurs d'exécutif au niveau local. Un véritable malaise s'est installé partout dans les services, certains parlent même de mal-être. Les arrêts maladies se multiplient, le départ en retraite s'est intensifié. De nombreux cadres sont allés et d'autres cherchent à partir. Et comme on ne nomme que cette catégorie de personnes, on ne peut en aucun cas parler d'évaluation ou de rendement, situation qui illustre bien l'ambiance qui règne au niveau de notre administration. L'humour et le rire aideront sans doute les agents à tenir dans cet univers devenu impitoyable. Mais on n'oublie pas que pendant ce temps ce sont des pans entiers du service public qui prennent l'eau. La longue et insensée séquence sur les rythmes de travail a laissé des traces aux différents services où l'encadrement pyramidal fait défaut. C'est alors que les agents sont en vacances toute l'année.D'ou vient l'argent de nos élus'Mais pendant que la population et les services sont soumis à rudes épreuves, on soigne les amis. Ainsi, le fils d'un élu vient d'être embauché dans les services. Son cas était sans doute très urgent. Plus urgent par rapport à ceux des jeunes des quartiers à qui on a promis du travail avant les élections et qui se demandent désormais comment joindre le député ou le P/APC. Dans son mandat précédent, on avait déjà eu affaire à des pratiques similaires. Nous y avions mis fin ' Et voilà que le népotisme et le clientélisme refont leur retour. Immoral. Le marteau c'est le peuple. En toute modestie. Le clou c'est notre Elu bien aimé. Que les clous me pardonnent ce rapprochement. Eux ils lient, rendent solide, assemblent et rassemblent ; lui délie, délite, fragilise, divise, disperse et se disperse. Il est le clou sous le marteau pour le simple plaisir de lui taper dessus.Alors que le mot d'ordre général est de ne pas faire de l'opposition, il ne faut pas opter pour... deviner quoi ' S'il devait en rester un seul à faire de l'opposition, Ne sois pas celui-là. Alors, ici, chaque semaine, ceux qui n'en peuvent plus des oui mais, des jugements faussement balancés, hypocritement nuancés, alourdis par la langue de bois des oppositions constructives qui ne servent à rien, tous ceux-là pourront se délecter aux doux sons du marteau essayant, désespérément , d'enfoncer un peu plus nos élus. Et d'ailleurs, où est-ce nos élus ont trouvé de l'argent ' Question inutile ! Forcément ! Ils ne trouvent pas l'argent. C'est l'argent qui les trouve. Les amis qui ?uvrent dans les BTPH, qui blanchissent même de l'argent sale, se frottent déjà et les mains et se pourlèchent les babines. Bon appétit messieurs ! Ne doutez plus que le nombre de chômeurs se soit prodigieusement accru. Retenez que l'Algérie a globalement régressé dans l'estime des autres Nations et des autres peuples de par le monde. Nous avons tout de même conservé l'amitié de Bongo, Sassou NGuesso, Biya, de riches propriétaires d'hôtels 5 étoiles certes, mais dictateurs affameurs de leurs peuples au quotidien. Bonjour la rupture ! Adieu la transition ! Et la sécurité '!'! . La petite et la grande délinquance se portent à merveille. Les agressions sur la personne, les vols à la tire, les braquages ! Rien ne les décourage. Ni lois des assemblées, ni les peines planchers, ni les prisons pleines à craquer, rien n'entame la volonté des malfaisants qui s'en prennent à nous, à notre tranquillité et à nos biens ! Les élus locaux livrés à eux-mêmes sont de plus en plus confrontés à leurs populations en colère. Pendant que le premier fautif, système, continue de dormir tranquille. Nos halls d'immeubles sont toujours squattés. Nos nuits sont toujours troublées par des motos pétaradantes. Nous n'en pouvons plus d'être désarmés devant tant de méfaits qui nous sont reprochés alors que nous n'avons ni les moyens ni l'autorité pour nous substituer à l'Etat dans ses pouvoirs régaliens. Le service public est une vocation et une mission. L'amour du bien commun et le souci de l'autre, le désir de faire du commun, de faire « Commune » au nom de et dans la République, la préoccupation constante de l'équité par un traitement juste et égal de tous sans distinction, voilà les valeurs que nos martyrs ont défendues. Avec le soutien des politiques, pourquoi pas, ceux qui croient réellement à la solution ' Ils seront les premiers garants de ce service. Mais quand ces politiques deviennent un handicap pour l'accomplissement des missions, pire, quand la puissance politique se comporte en force destructrice du service public, on bascule carrément dans l'absurdité. Si ce cauchemar naissant devait durer, il est à craindre que notre pays ne s'en relève pas.




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