Algérie

Distribution des livres scolaires



Manque d’ouvrages pour les élèves de 3e AS M. Benbouzid, ministre de l’éducation nationale, lors d’une intervention à partir de Sidi Bel-Abbès, avait déclaré que le problème du livre scolaire en Algérie ne se posait pas en terme de disponibilité. Le ministre avait mis en cause les circuits de distribution et avait menacé de mener des enquêtes approfondies sur le sujet. Cependant, selon certaines informations, vérifiées sur le terrain, certains titres manquent réellement pour les élèves de Terminale (3°AS). Il s’agirait de quatre à cinq manuels parmi lesquels celui des lettres arabes, de l’anglais, et de la géographie. Des élèves concernés ont confirmé les faits et ont déclaré avoir résolu ce problème individuellement, chacun à sa manière, en récupérant ceux d’un parent, d’un aîné, d’un ami, ou au marché parallèle. Le fait est que tous les élèves n’ont pas réglé cette situation et quelques-uns d’entre eux suivent leurs études sans les ouvrages requis. «Heureusement, que nos profs sont compréhensifs et nous permettent de suivre les cours sans les manuels», dira l’un d’eux. La cause de cette perturbation serait d’ordre pédagogique et financier. En effet, des responsables chargés de la distribution ont confirmé, par téléphone et sous le sceau de l’anonymat, que certains titres n’ont pas été réédités, parce qu’il s’agit d’anciens programmes, et, que réimprimer des livres qui ne serviront à rien dans quelques mois est une pure perte. La remarque est certes pertinente, mais le déficit aurait pu être signalé par les hauts responsables pour mieux éclairer l’opinion publique et informer les parents d’élèves, soucieux de la scolarité de leurs enfants. Se voulant rassurant, et désirant également garder l’anonymat, un chef d’établissement confirmera l’information en précisant qu’il ne s’agissait, effectivement, que de quelques titres. Ce dernier prendra, quand même, la précaution de signaler qu’il procédait régulièrement à des commandes pour pallier le manque. Une simple mesure d’auto protection, puisque 15 jours après la rentrée scolaire, les programmes ont été entamés et les élèves de 3°AS sont toujours confrontés au même problème. Une situation qui pourrait être à l’origine de stress pour ces futurs candidats au bac. Mohamed Amine Benadda


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