La cité Jean de la Fontaine sans eau depuis 2 mois
Les Oranais ont, depuis plusieurs semaines, renoué avec le fameux jerrican qu’ils ont complètement oublié depuis quelques années.
C’est le cas des habi-tants de la cité Jean de la Fontaine, de ceux de Carteau, relevant du secteur urbain d’Es-Seddikia ainsi que d’une bonne partie de Saint Antoine, et des tours de l’USTO dont les étages supérieurs sont sans eau, assure-t-on, depuis plusieurs semaines. Le spectre du robinet sec est désormais dans les esprits de nombreux abonnés de l’Algérienne des eaux qui renouent avec le calvaire de l’eau, faute d’approvisionnement depuis plusieurs semaines. Une situation préoccupante qui fait que les responsables en charge de la distribution ont du mal à satisfaire les appels de leurs abonnés. Des appels souvent réitérés mais jamais satisfaits, comme le soutiennent, avec rage, de nombreux habitants de la cité Jean de la Fontaine. Interrogé sur cette situation de crise, en marge de la rencontre sur l’eau organisée hier, au niveau du musée du Moudjahid de l’USTO, le directeur de l’Algérienne des eaux (ADE), M. Hasni Zegaï, reconnaît que la ville d’Oran enregistre depuis le 3 mars dernier, une baisse de pression du niveau d’eau, particulièrement au niveau des grands ensembles immobiliers. Une situation liée à la réduction de la production d’eau dessalée de Kahrama d’Arzew, devait-il ajouter avant de préciser que celle-ci est passée de 70.000 m3 à 40.000 m3/jour. Un déficit de 30.000 m3 qu’il n’est pas facile de combler compte tenu de la baisse de niveau des barrages et, partant, des transferts. La station de dessalement d’eau de mer n’a repris, comme pour mieux situer les responsabilités, fera t-il remarquer, que le 18 mars dernier. Nonobstant cette période de perturbations du réseau où nous avons enregistré diverses réclamations de la part de nos abonnés, notamment ceux qui habitent les parties hautes des immeubles, nous dirons que nous sommes plus ou moins satisfaits des améliorations en matière de distribution en eau potable ces derniers jours. Cependant, d’autres quartiers connaissent le même problème ou plutôt pire. C’est le cas du quartier de Petit lac qui est exposé à des risques potentiels de maladies transmissibles par l’eau, comme se plaignent ses habitants. Notre interlocuteur explique à ce sujet, que de concert avec les services techniques de la direction de l’hydraulique, une fiche technique a été élaborée pour refaire une conduite, longue de 7 km et écarter définitivement le spectre des MTH.
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Posté Le : 22/03/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com