Dissolution de la LFP: Mahfoud Kerbadj déçu par les présidents des clubs

L'ancien président de la Ligue de football professionnel Mahfoud Kerbadj, qui s'est dit « déçu par les présidents des clubs », a fait savoir qu'il ne compte pas lâcher après avoir été débouté par le tribunal arbitral sportif algérien. Il a indiqué à ses proches qu'il compte toujours organiser une assemblée générale ordinaire de la LFP au cours de laquelle il présentera ses bilans moral et financier. Kerbadj a précisé qu'il est le seul à bénéficier du quitus pour organiser cette AG, alors que « l'actuelle FAF n'est pas habilitée à le faire ». Pour rappel, la FAF avait pris la décision de dissoudre la LFP et de mettre en place un directoire provisoire pour gérer la compétition, en attendant l'organisation d'une AG constitutive de la LFP puis une autre AG pour élire une nouvelle Ligue. Selon Kerbadj, « sur le plan réglementaire, la FAF qui a entamé le processus de dissolution de la LFP, se dirige tout droit vers le mur », car elle n'est pas habilitée à organiser une AG constitutive. « Je suis le seul à avoir le quitus des membres de l'AG de la LFP pour organiser une assemblée bilan afin de rendre compte notamment de la situation des dépenses et recettes de l'ancienne LFP ». Il a précisé qu'une fois l'AG bilan sera organisée, il pourra provoquer une AG extraordinaire pour désigner un liquidateur qui se chargera de l'opération de dissolution de la LFP dans le but d'éviter tous les conflits. Il a confié qu'il compte procéder ainsi, car autrement, il y aura un risque de blocage de la situation et c'est le directoire qui pourrait s'éterniser, ce qui influera négativement sur la gestion de la compétition, a-t-il averti. Evoquant la LFP qui est l'émanation des clubs, Kerbadj a tiré à boulets rouges sur des présidents de clubs qui se sont « empressés de retourner la veste afin de préserver leurs privilèges et leurs intérêts clubards ». Il a indiqué qu'il avait souhaité que « ces présidents fassent montre d'honnêteté et refusent que la LFP soit dissoute, car c'est dans le cadre de cette instance qu'ils peuvent s'exprimer et défendre leurs intérêts ». Pour rappel, Kerbadj, qui allait démissionner juste après le départ de Mohamed Raouraoua et l'élection du nouveau président de la FAF Kheireddine Zetchi, a été contraint de rester sur insistance des présidents de clubs qui lui avaient renouvelé leur confiance.