Disparités au niveau de toutes les wilayas

Le nombre de spécialistes de santé publique est de 6709 praticiens contre 6651 exerçant dans le secteur privé. Ainsi, les spécialistes de santé publique par spécialités essentielles totalisent un effectif de 3832, soit 57% de l'effectif des spécialistes de santé publique toutes spécialités confondues. Les disparités en spécialistes de santé publique constatées au niveau des wilayas se retrouvent aussi pour les spécialités essentielles puisque hors CHU, seules 56% des wilayas disposent des 12 spécialités essentielles, le reste des wilayas dispose de 8 et 10 spécialités essentielles. «Les praticiens spécialistes s'installant à  titre privé se concentrent essentiellement au niveau des communes du chef-lieu de la wilaya», a-t-on signalé. Seules 286 (18,5%) des 1541 communes disposent d'au moins un spécialiste installé à  titre privé. Les communes disposant d'au moins un spécialiste installé à  titre privé sont essentiellement celles relevant du chef-lieu de wilaya. Deux wilayas (Illizi et Tindouf) ne disposent pas de spécialistes installés à  titre privé. «Cette situation explique toute l'importance du service civil, et ce, en attendant la mise en place de mécanismes novateurs de formation pour le compte de chaque wilaya», ont conclu les auteurs des études. Il a été ainsi recommandé pour l'année 2009 les ratios nationaux suivants :
-1 généraliste pour 1460 habitants ;
-1 spécialiste pour 2060 habitants ;
-1 pharmacien pour 4500 habitants ;
-1 chirurgien-dentiste  pour 3250 habitants ;
-1 paramédical  pour 370 habitants.