La dernière « blague » de Robert Iger, dirigeant de Disney, a de quoi donner quelques sueurs froides aux fans de 007. Après Star Wars, le tour de James Bond ' L'appétit de l'empire Disney semble sans limite. C'est en tout cas ce que laisse penser le dernier trait d'humour de Robert Iger, dirigeant du groupe.Dans une interview accordée au Time, le businessman a déclaré « Nous ne comptons rien acheter dans l'immédiat ». Avant d'ajouter : « Mais j'ai toujours été un grand fan de James Bond. » Un euphémisme qui, dans le langage des affaires, laisse peu de doute sur les intentions profondes de Robert Iger. Après le rachat récent de la 20th Century Fox et de l'ensemble de son catalogue (pour quelque 71,3 milliards de dollars), Disney avait interdit aux cinémas et festivals de diffuser les classiques de sa nouvelle acquisition. Un rachat d'Universal (qui détient les droits de James Bond) risquerait d'aboutir à une décision du même type. Mais aussi à l'arrivée d'attractions 007 dans les parcs de Disney, comme déjà prévu avec l'univers de Star Wars. C'est en tout bien Universal qui sortira seul le prochain volet des aventures de l'espion britannique. « Mourir peut attendre » est attendu dans les salles françaises pour le 8 avril 2020. Les fans américains campent déjà devant les cinémas Quand Star Wars arrive, vous mettez tout en pause, c'est comme avoir un bébé", lance Nicolas Johnson, parti pour une longue attente avec son chien Cookie. «En fait j'ai vraiment beaucoup de chance de pouvoir travailler tout en faisant la queue», ajoute Shing Hwong, avocate de 39 ans venue de la région de San Francisco avec son ordinateur portable. «Je vais dormir ici et le soir, je peux traîner avec pleins d'amis, parler de Star Wars, vivre Star Wars», dit-elle. «Sacs de couchage» pour «rester au chaud» C'est en 1999, pour la sortie de La Menace Fantôme qui signait le grand retour de la Guerre des étoiles après la trilogie d'origine, que la communauté de passionnés a commencé à s'organiser pour faire la queue devant le Chinese Theatre. A l'époque, les plus déterminés avaient attendu pendant 42 jours sur Hollywood Boulevard. Les studios privilégient les fêtes de fin d'année pour la sortie des grosses productions, et même en Californie du Sud, les nuits d'hiver peuvent être fraîches. Qu'à cela ne tienne, «j'ai un sac de couchage, la nuit je me glisse dedans pour rester au chaud», explique Erik Murillo, technicien en informatique de 47 ans qui est l'un des organisateurs du rassemblement. «Soirée pyjama» Les participants passent la journée à faire des jeux de société ou des Lego, et utilisent un projecteur portatif pour regarder les précédents films ou les épisodes de la nouvelle série consacrée à l'univers Star Wars, The Mandalorian. Murillo reconnaît être encore davantage intéressé par le fait de se retrouver entre passionnés que par le film lui-même, dont il a déjà décortiqué la moindre bande-annonce, interview ou rumeur sur internet. «Imaginez une soirée pyjama avec des amis qui ont tous le même centre d'intérêt», résume Justin Nunez, photographe de mode à San Diego, revêtu de trois caleçons longs et quatre pulls pour lutter contre le froid.
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Posté Le : 15/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com