Les syndicats autonomes de l'éducation nationale sont reçus tour à tour par le département de Benbouzid. L'objectif : relancer les débats sur le projet du statut particulier des travailleurs du secteur.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Après avoir clos le dossier des œuvres sociales, les syndicats de l'éducation nationale vont devoir se pencher sur celui du statut particulier. Le FNTE, le Cnapest, le Snapest, l'Unpef et le SNTE qui ont déjà transmis, chacun de son côté, des propositions à la tutelle concernant le projet du nouveau statut des travailleurs du secteur de l'éducation, ont été invités, tour à tour, pour débattre de la mouture préparée par le ministère à base de ces propositions. Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national des professeurs de secondaire et technique (Snapest) ont été reçus hier. Dans la mouture que le Cnapest a reçue, la tutelle a donné son accord pour le classement des ingénieurs à la catégorie 14 de l'enseignement secondaire et technique. Or, souligne Nouar Larbi, coordonnateur du syndicat, «ceci n'est pas un acquis puisque le Premier ministre a déjà permis à cette catégorie de passer à un autre grade après concours». Le syndicat propose donc la création d'un grade supérieur pour intégrer ces ingénieurs. Le syndicat déplore, par ailleurs, le refus de la tutelle à réintégrer les professeurs techniques dans l'enseignement secondaire. «Nous maintenons cette revendication. Ces enseignants, dont le nombre ne dépasse pas les 500, sont en fin de leur carrière, ils doivent être maintenus dans leurs postes», a déclaré le porte-parole des enseignants du secondaire et technique. Il réclame également l'augmentation du nombre de postes pour le passage au grade supérieur à au moins 40% des enseignants au lieu des dix offerts actuellement. De son côté, le Snapest qui a été reçu dans l'après-midi, a proposé à ce que les enseignants du secondaire et technique soient classés dans la catégorie 14 au lieu de la 13 actuellement. Le passage à la catégorie 15, souligne Meziane Meriane coordonnateur du Snapest, doit intervenir après 10 ans d'ancienneté. Sur ce point, le débat risque d'être houleux entre le syndicat et la tutelle, puisque cette dernière impose 15 ans d'ancienneté pour le passage d'une catégorie à une autre. «C'est injuste. Ce qui est impossible pour nous est possible pour d'autres», dénonce le syndicaliste qui souligne que certains corps, à l'exemple des paramédicaux, classés dans la catégorie 10, ont la possibilité de changer 3 fois de catégorie. Les syndicats vont soumettre la mouture de la tutelle à leur base. Une série de nouvelles réunions est fixée dans un délai de 20 jours pour préparer la mouture finale du projet qui sera déposée au niveau de la Fonction publique.
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Posté Le : 13/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S A
Source : www.lesoirdalgerie.com