Discours du cœur

Et tu es certes d’une moralité éminente Sourate 68, Al Qalam (La plume), verset 4 Mohamed jouit des hautes qualités morales. Dieu l’a doté aussi de plusieurs caractères tels que: la pudeur, la générosité, la vaillance, la clémence et la mansuétude, bref les meilleurs caractères qui puissent exister chez un mortel. Il est cité dans les deux sahihs que Anas a dit: «J’étais au service du Messager de Dieu durant dix ans. Il ne m’a jamais dit une fois «Fi» et ne m’a pas dit: «Pourquoi as-tu fais cela» ou «Si seulement tu avais fait cela.»L’imam Ahmad rapporte que Aicha a dit: «Le Messager de Dieu n’a jamais frapper quiconque sauf quand il s’agissait de la lutte dans le chemin de Dieu... Il ne s’est jamais vengé pour son propre compte, mais si la majesté de Dieu était offensée, il se vengeait au nom de Dieu.» Dieu rappelle à Son Messager ainsi qu’aux croyants qu’Il, par une miséricorde de Lui, a rendu son cœur si doux à leur égard. Puis Dieu lui dit: «Si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage.» c’est-à-dire, si le Prophète tenait des propos inconvenables et sévères et si son cœur était dur envers les hommes, ils se seraient séparés de lui, mais Dieu, en lui accordant un caractère doux, les avaient réunis autour de lui pour rallier leur cœur. «En effet, il y a pour vous, dans le Messager de Dieu, un excellent modèle pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et évoque Dieu fréquemment». Sourate 33, Al Ahzab (Les coalisés), verset 21 Ce verset incite et appelle les hommes à prendre le Prophète comme exemple et à l’imiter dans les actes, paroles... Il est le bel exemple de patience, de militantisme, de vaillance... Ce verset fut adressé à ceux qui furent ébranlés et violemment éprouvés le jour du Fossé. Il leur dit : «Pourquoi n’avez-vous pas pris le Prophète comme exemple si vous recherchez la rencontre avec Dieu au jour de la résurrection, invoquant Dieu souvent ?» «Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour les mondes» Sourate 21, An Anbiya (Les prophètes), verset 107   Ibn Kathir