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Discours d'ouverture de Monsieur Soufiane Djilali


Discours d'ouverture de Monsieur Soufiane Djilali
Congrès Constitutif du 03 mars 2012.
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Bismillah Errahman Errahim,
Mesdames et Messieurs les invités,
Merci d'avoir accepté notre invitation et de nous avoir honorés de votre présence,
Mesdames et Messieurs les congressistes, membres de Jil Jadid,
Recevez mes salutations fraternelles,
Le 11 mars, cela fera une année, jour pour jour, depuis qu'une poignée de femmes et d'hommes, convaincus que l'Algérie avait besoin d'un souffle nouveau, se sont réunis pour fonder un nouveau parti: Jil Jadid.
Aujourd'hui, les délégués de toutes les wilayas ainsi que de notre communauté à l'étranger, ici présents, sont venus représenter plusieurs milliers de jadidiens et de jadidiennes pour proclamer solennellement la constitution officielle de notre parti.
Oui ! Aujourd'hui, nous sommes là, tous ensembles, pour construire quelque chose de nouveau, pour offrir à notre pays, avec d'autres, ce quelque chose dont il a un besoin vital : l'espoir !
Jil Jadid s'est imposé de lui-même à nous. Non pas en tant que rassemblement de prétendants à des postes ou à la rente, mais en tant que conscience d'une nouvelle génération.
Jil Jadid est d'abord et avant tout, un état d'esprit. C'est une attitude nouvelle face à une problématique pérenne : comment assurer notre existence collective en tant que nation dans le monde nouveau qui se profile.
Mais, pourquoi exactement Jil Jadid '
Tous les peuples se renouvellent naturellement de génération en génération apportant l'une après l'autre leur part à l'adaptation à un monde en continuelle évolution. Pour l'Algérie, les changements étaient pratiquement insensibles et ce durant plusieurs générations. On naissait à un endroit, on y grandissait puis on mourait toujours là, dans un espace figé, avec le même décor. Bien sûr, durant cette période, il y eut des moments de tensions, de troubles, de guerres ' mais la vie avait la même apparence, avec ses mêmes contraintes, ses mêmes refrains, ses mêmes histoires. On éduquait les enfants de la même manière. On travaillait avec les mêmes principes. On avait le même sens de l'honneur, la même définition de la dignité.
Cependant, pour les Algériens, l'idée de liberté et de souveraineté ne cessait de croître. Il est vrai que le peuple souffrait de misère matérielle mais plus encore de misère morale. Il était assujetti à une colonisation de peuplement venu d'ailleurs, d'un ailleurs lointain tant géographique que mental. Cette « anomalie » vécue comme une iniquité, une indignité, était une blessure profonde et vivante bien qu'intériorisée. Venue de la profondeur des temps, une nouvelle volonté collective montait progressivement à la surface et explosa un certain 1er Novembre 1954.
La génération de Novembre est passée d'un coup, du statut de colonisé à celui d'un peuple souverain après une héroïque révolution. L'impact psychologique d'un tel changement a été immense. L'ampleur du succès a bouleversé les consciences et les psychologies. Des hommes aux mains nus avaient réussi à faire plier l'une des plus grandes puissances impériales mondiales. L'indépendance a été vécue comme une fulgurance. Chacun peut imaginer ce que ces hommes ont eu à porter comme charge émotionnelle.
Le régime politique qui s'en est alors suivi ne fut que l'expression d'un état d'esprit d'hommes, passant d'un extrême à l'autre, de celui d'être sans destin à celui de l'élu pour une destinée. Ces hommes ne pouvaient vivre que dans l'exceptionnalité. Leur pouvoir avait atteint la sacralité et ne pouvait souffrir la moindre remise en cause.
Cette génération ne pouvait se résoudre à sa retraite aussi dorée qu'elle pouvait l'être. Elle a alors tenue d'une main de fer le pays, sans le moindre questionnement sur le devenir de la nation. Elle était à ses propres yeux, la plus légitime à gouverner la nation. Il est donc évident que cette génération allait « mortifier » celle qui la suivrait. Les choses auraient pu en rester là. La passation du pouvoir aurait pu se faire progressivement, avec le temps, par l'accès des plus jeunes aux responsabilités publiques.
Or, la génération actuelle a subi, elle aussi, une transformation tout aussi fondamentale que la précédente dans son propre contexte. Les Algériens de 2012 ne sont plus les mêmes que ceux de 1962. Ils sont peut être le résultat génétique de leurs parents, mais ils ont subi des changements très profonds qui les en différencient dans leurs valeurs. Autant la superstition et la résignation sévissaient, autant l'ambition et l'audace s'imposent. Autant les valeurs communautaires, traditionnelles et ancestrales avaient cours, autant l'effet de la « modernité » a fait émerger des comportements nouveaux, individualistes, matérialistes et parfois égoïstes. Le sens du monde a changé. La perception de l'honneur et de la dignité est différente. L'individu veut exister au détriment de la tribu.
Alors que l'homme de la génération de Novembre est issu pour une large part du terroir, du pays profond, enraciné qu'il était dans la société, l'Algérien d'aujourd'hui s'est formé dans les grands centres urbains où souvent l'anonymat ou à tout le moins les relations informelles, extra-familiales ou extra-tribales ont constitué sa matrice nourricière.
L'Algérie vit aujourd'hui la cohabitation de deux générations historiquement exceptionnelles. L'une s'est imposée au monde par une révolution mythique, l'autre parce qu'elle est la manifestation de changements d'ordre anthropologique. Le choc, brutal, frontal, sans concessions, s'est produit lors d'une décennie d'une violence inégalée, d'un spasme auto- destructeur que peu d'analystes arrivent à comprendre dans ses racines.
La génération de Novembre a, malgré tout, maintenu son pouvoir. Mais au prix d'une perte irrémédiable d'une grande partie du capital symbolique qu'elle détenait. La vie étant ainsi faite, aussi exceptionnelle qu'elle puisse être, cette génération est appelée à abandonner la scène, malgré tout, dans très peu de temps. Enfants de l'indépendance, nous devons rendre à ces femmes et à ses hommes un hommage exceptionnel et leur manifester une reconnaissance profonde et éternelle.
Mais maintenant que la transition générationnelle est engagée, que va-t-il advenir de l'Algérie ' Comment va-t-elle négocier les changements capitaux qui vont intervenir dans le proche avenir ' Le sentiment nationaliste persistera t-il ' La souveraineté du pays sera-t-elle maintenue ' N'y a-t-il pas un risque que tout s'effondre de nouveau ' Ou bien, une nouvelle élite apparaîtra, portant en elle le sentiment patriotique et le sens de l'histoire pour consacrer l'indépendance acquise et assurer la continuité de la marche ' Les défis devant nous sont immenses. A commencer par l'état du monde dans lequel nous évoluons.
L'Etat du monde
En effet, un monde nouveau est entrain d'émerger. Notre capacité en tant que Nation à le comprendre et à se donner les moyens pour y survivre est de ce fait, capitale.
L'ampleur des changements qui surviendront dans le proche avenir aura des conséquences à peine croyables sur la vie des hommes et des nations. Les multiples conflits chroniques et dévastateurs qui vont en résulter et qui s'étaleront sur quelques décennies ne seront pas la moindre des menaces. L'évolution en cours affecte les racines du monde contemporain et imprimera un nouveau destin à l'Histoire des hommes.
Il faut bien comprendre que la crise dans laquelle se débat l'économie-monde va au-delà d'une défaillance financière, de dettes souveraines insolvables, de chômage endémique ou d'une désindustrialisation. Tout cela n'est en fait que l'expression ultime d'un reflux civilisationnel des pays occidentaux. Les guerres et les tensions en divers points de la planète s'avèrent n'être qu'une tentative pour remédier au déclin implacable d'un système matérialiste à bout de souffle.
Nous entrons dans une ère où progressivement les ressources vitales pour une croissance infinie s'amenuisent et que l'humanité prend, bien que trop lentement, conscience de l'inanité du modèle de développement en cours.
Il faut bien saisir que toute la civilisation actuelle est fondée sur l'exploitation de la nature et qu'elle ne peut en aucun cas lui survivre, lorsque celle-ci sera épuisée. La civilisation occidentale a construit un modèle de vie qui non seulement est définitivement hors de portée de 90% de l'humanité mais qui bientôt deviendra impossible même pour les nations les plus riches. L'ironie du sort aura voulu que le matérialisme en tant que mode de vie, philosophie et idéologie de puissance, s'anéantisse, non pas sous les coups portés par un quelconque adversaire mais par épuisement' de matière.
Le drame est que lorsque la puissance politique ne permettra plus d'assurer ce mode de fonctionnement, la puissance militaire prendra le relais, sans sourciller, pour le perpétuer le plus longtemps possible, c'est-à-dire malgré tout, très peu de temps encore.
Mais qu'en sera-t-il pour l'Algérie '
Notre Nation n'est pas en reste de cette réalité. Les difficultés qui nous attendent pourraient nous submerger si la lucidité et l'intelligence ne se mettent pas en 'uvre dans le c'ur de l'Etat.
C'est que l'Algérie sera confrontée à de multiples défis. Elle est toujours en butte à des problèmes de sécurité interne qu'elle n'a pas encore entièrement résolue d'autant plus qu'une déstabilisation aux frontières du Sud semble se profiler.
Nos terres, tant pour la profondeur géostratégique que pour l'agriculture, l'eau et surtout les richesses fossiles, attisent les convoitises.
Au plan économique l'Algérie est toujours à la recherche de sa voie. Malheureusement, à part des décisions désordonnées et intempestives, les gouvernements successifs semblent incapables de mettre en place une stratégie économique apte à ordonner la maison. Ni imagination ni créativité ne sont à l''uvre. Le prévisible déclin de la production des hydrocarbures, la faiblesse structurelle de la production agricole, le marasme industriel et les déficiences dans les services, restent tous, pour le moment, sans solution. Nous sommes encore et depuis trop longtemps d'ailleurs, pieds et poings liés à la rente des hydrocarbures. Et ici, la rente à ce niveau signifie tout simplement une corde autour de notre cou dont le bout est entre les mains actives des puissances étrangères. A cela, il faut rajouter les contraintes démographiques, sociales et culturelles qui sont autant de facteurs qui accablent les velléités de développement. Faut-il encore faire allusion à la gangrène de la corruption ' Elle est en train de dissoudre la Nation !
Comment dans ces conditions, l'Algérie affrontera t-elle ces défis mondiaux ' Quelle est notre sécurité stratégique concernant nos réserves de pétrole et de gaz ainsi que leurs revenus' Quelles sont nos garanties d'intégrité territoriale alors que les grands de ce monde lorgnent d'une façon ou d'une autre sur ces richesses précieuses et pour ainsi dire vitales autant pour nous que pour elles ' Face à ces bouleversements mondiaux, comment le pays se comportera-t-il ' Aura-t-il les moyens de s'inscrire dans une nouvelle vision mondiale qui lui assurera sa sécurité et sa stabilité ' Pourra-t-il remédier à ses propres carences internes en vue de se déployer face à l'extérieur '
C'est là que la volonté de la Nation doit intervenir. Comme en 1954, le peuple devra être interpellé, mis au courant de ses affaires, préparé à affronter les dures réalités.
Cela suppose une volonté collective puissante, maîtresse d'elle-même, dépassant ses conditionnements, ses peurs et ses contradictions.
Mais d'où le peuple pourra t-il tirer cette énergie endogène, cette force en soi, qui pourrait l'aider à transcender ses intérêts individuels fugaces au profit de l'intérêt collectif durable '
Un régime politique en harmonie avec le peuple
Aucun système d'organisation politique, aucune doctrine, aucune idéologie ne peut convenir à tous les êtres à la fois et avec le même degré de satisfaction pour tous. La diversité de l'âme humaine est trop riche pour être contenue dans un seul moule. Non seulement la société est diverse mais l'individu lui-même est le plus souvent traversé par des sentiments, des convictions, des désirs, tous changeants, parfois contradictoires, au gré du temps, de l'humeur ou plus prosaïquement de l'intérêt. « Dis : Chacun se comporte selon sa nature. Votre Seigneur sait mieux que tous qui est sur la voie la plus juste » (Sourate 17, V84). Voilà pourquoi les doctrines totalitaires, qu'elles soient religieuses ou dites scientifiques, par essence réductrice, ne peuvent convenir à la nature humaine. Aucune volonté, aucun génie politique ne peut convaincre tout un peuple à croire en une même logique, à avoir le même objectif, à choisir le même chemin. « Si ton Seigneur l'avait voulu, l'humanité aurait été une seule nation.
Or les hommes ne cessent de se différencier' et c'est à cette fin que Dieu les a créés' » (Sourate 11, V118-119).
L'Algérie est, espérons-le, définitivement sortie de l'ère de la pensée unique. Elle n'est cependant pas encore entrée dans l'ère de la démocratie. C'est pourtant par là qu'il faudra passer. La démocratie est le seul mode de fonctionnement qui ne soit pas en réalité un système. La démocratie permet l'expression de la variabilité et fait place aux idées contradictoires. Les différentes idées s'équilibrent entre elles. La société démocratique s'adapte continuellement au vu des nouveaux besoins, des nouvelles techniques, des nouveaux modes de vie.
Mais quelle idéologie donc pour Jil Jadid '
Dans le monde du réel, la faim ne s'apaise pas avec les mots, la misère sociale et morale reste une souffrance humaine incommensurable que le régime politique soit de droite ou de gauche.
Lorsque les idéologies deviennent plus puissantes que les peuples, alors il faut s'interroger très sérieusement sur leur origine.
Alors que la démocratie chez les puissants départage les candidats à l'accès au pouvoir sur la base de programmes objectifs, les peuples colonisables s'entretuent au nom d'idoles et de croyances idéologiques.
Comme le dit un proverbe amazigh :
« Pour le bonheur du chat, les souris se disputent au plafond » !
Pendant que les musulmans se déchirent en sunnites et chiites, en salafistes wahhabites et en « ikhwane », en jihadistes et en laïcs, en gauchistes et en libéraux, pendant ce temps, leurs immenses richesses sont aspirées par les puissants du monde. Les idéologies ont été offertes aux peuples comme des os à ronger. Plus les peuples s'occupent d'idéologies et moins ils réfléchissent à leurs problèmes objectifs et plus leur immunité interne s'affaibli. N'es-ce pas là l'origine de la colonisabilité '
Mais heureusement, l'Algérien d'aujourd'hui commence à prendre conscience des véritables enjeux. Les Algériens mûrissent dans leur relation à leur patrie. Une conscience nouvelle se fraie un chemin. Ils découvrent au détour d'un drame ou à l'occasion d'un match de football, comme par enchantement, qu'ils sont plus Algériens qu'ils ne le pensaient. Leur sentiment identitaire s'est recentré sur le Maghreb avec une incontestable dimension amazigh. La femme algérienne a pour sa part, gagné sa place dans l'espace public et sa présence est devenue naturelle. L'islam devient un élément identitaire et spirituel agissant dans le sens de la solidarité et de la cohésion sociale et de moins en moins comme argument de division et d'exclusion idéologique et politique.
Les nouvelles générations vivent sans complexes et sans névroses leur identité, leur religion, leur relation à l'autre. Si les rapports homme/femme dans le couple n'ont pas encore trouvé leur point d'équilibre, l'espace public et économique quant à lui s'ouvre désormais sans psychodrames à la gent féminine. Dans ses dimensions anthropologiques, le peuple algérien s'apaise, raffermi ses repères et prend confiance en lui-même.
Maintenant, c'est aux élites de se mettre au diapason du peuple. Il est impératif d'avoir une nouvelle classe politique, un nouveau régime politique. Il est vital d'engager une action adaptée au monde post- moderne qui se profile. Les hommes politiques ou ceux qui aspirent à l'être devront renouveler avec le peuple un contrat moral fondé sur la légitimité et la confiance.
Mais par où commencer pour construire cet avenir '
Dans une perspective historique, l'idée nationaliste aura été l'impulsion nécessaire pour donner vie à la Nation. Sans croyances collectives il n'y a pas de Nation, sans Nation il n'y a pas d'Etat ; du moins au sens moderne du terme. Or l'Etat algérien contemporain s'est érigé de façon consubstantielle avec l'idée nationaliste. Croyance idéelle qui est vouée à l'apaisement et au reflux, le pays subissant avec la mondialisation, l'érosion lente mais sûre de ses vanités particularistes. A défaut d'une nouvelle croyance collective forte et consensuelle qui relayera un nationalisme vieillissant, la Nation s'affaiblira et entraînera l'Etat dans son sillage. Auquel cas, nous assisterons à la résurgence des identités et des atavismes ancestraux un moment estompés par l'idée et le combat nationalistes.
L'Etat a, pour l'instant, compensé sa fragilité et ses perversions par une prodigalité dans la redistribution de la rente et par la répression des libertés. Qu'en sera-t-il dans deux décennies, lorsque les réserves de pétrole seront pour l'essentiel épuisées, que l'idée nationaliste aura été liquéfiée ' Il est à craindre que, si entre-temps l'Etat de droit et la démocratie n'auront pas été mis en 'uvre comme ambition nationale, seul le recours à la force brutale et multiforme pourra maintenir en place les structures et les institutions du pays. Pour combien de temps le désordre inéluctable sera-t-il alors contenu ' Les révolutions arabes sont là pour montrer l'inanité de la force pour maintenir des régimes autocratiques.
A l'ombre d'une liberté politique en voie d'être gagnée, nous devons nous atteler très sérieusement à construire l'Etat de droit, pierre angulaire de l''uvre à réaliser.
Il faut également s'atteler à construire la démocratie et le multipartisme dans notre système de vie. « Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns par les autres, la terre en serait gâtée » (Sourate 2 V 251). Quels que soient leurs défauts, les hommes politiques et les partis politiques, restent nécessaires pour la vitalité et l'évolution de la société. Rétablir l'image de la politique en général en tant qu'instrument au service de la Nation, créer le sentiment du devoir envers l'intérêt public, organiser le débat d'idées, établir et respecter les règles du jeu de la concurrence loyale et transparente, enfin établir de véritables institutions avec les contre pouvoirs nécessaires ; voilà quelques motifs qui devraient convaincre de nombreux citoyens du bien fondé de l'action politique.
Jil Jadid
Aujourd'hui, les militants de Jil Jadid doivent apprécier à sa juste valeur l'importance d'une construction humaine la plus qualitative qui soit. Nous devons ensemble proposer à notre pays une nouvelle voie. Pour cela, en plus d'une vision et d'un programme politique de qualités, nous devons construire une organisation politique apte à assumer ces responsabilités. Une véritable pratique démocratique à l'intérieur des structures du parti, ancrera le réflexe du recours à la règle pour trancher les différends, canalisera les ambitions, permettra l'émergence des meilleurs au sens politique du terme, c'est à dire dans le contexte de la pratique politique.
C'est à la construction d'un véritable projet de société qu'il faut s'atteler. Cela suppose des convictions solides, des objectifs ambitieux, des règles de fonctionnement efficaces. Cela suppose également, que chacun doive accepter de se remettre en cause, d'écouter les autres, et de contribuer à forger un esprit d'équipe.
En tout état de cause, l'Algérie est mûre pour concevoir un tel mouvement politique qui soit populaire et porteur de nouvelles valeurs et de nouveaux espoirs et qui puisse être rassembleur au point de cristalliser une possibilité réelle d'alternative.
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