Algérie

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Identifier les points noirs afin de les éviter.
Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont permis l'apparition de nombreux systèmes D pour contrer les désagréments des encombrements routiers. De nombreuses pages facebook ayant pour thème la circulation ont ainsi vu le jour. L'un des plus actifs est le groupe «Info Trafic Algérie». «Le stress que l'on subit sur nos routes, que cela soit pour aller au boulot ou ailleurs, est quotidien. Il faut dire que c'est devenu infernal de sortir en voiture. L'idée m'est donc venue de créer un groupe sur facebook pour partager l'état des routes et les conditions de circulation afin d'éviter de tomber dans des situations de stress, d'encombrements, de travaux, etc.», explique la créatrice du groupe, connue sous le pseudo Marie La Pagaille. Cette mère de famille, commerciale, a ouvert cet espace de partage début 2013, en fournissant régulièrement l'état des lieux des routes qu'elle sillonne, et en relayant les informations qu'elles récoltent d'autres membres.
L'impact est d'ailleurs avéré sur les habitudes et déplacements des membres. «Nombre d'entre eux consultent d'abord les indications données pour prendre la ''température'' et ensuite décider s'ils sortent ou pas, s'ils attendent ou peuvent prendre la route», affirme Marie La Pagaille.
Les points noirs qui reviennent ainsi le plus souvent sont les Bananiers, la Côte, ainsi que les travaux à Blida, Béjaïa, Draâ Ben Khedda, et Tizi Ouzou. Toutefois, face aux contraintes du virtuel, la créatrice d'Info Trafic Algérie a décidé de mettre à la disposition du groupe un numéro de téléphone afin de recevoir plus de détails sur la route en temps réel. Est-ce un premier pas vers un «réel» projet de développement ' «En voyant l'intérêt que suscite le groupe, nous pensons effectivement à des projets futurs tels qu'un site web, ou encore une application pour smartphone.» Même objectif, le «Point route» d'Alger Chaîne 3. «Nous servons souvent de punching ball aux auditeurs qui sont très énervés», reconnaît Mahrez Rabia, animateur de l'émission. Les points noirs les plus cités sont Aïn Taya et Bordj El Bahri, «où c'est chaotique à cause des travaux», Dély Ibrahim, Chéraga, le centre de Chevalley, El Biar, Béjaïa et Tizi Ouzou. Même si le média est plus facile d'accès, reste que l'émission ne dure pas assez longtemps, 30 minutes, pour avoir une réelle influence sur les trajets empruntés par les conducteurs.


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