Algérie

Dirigeants de la faillite



Dirigeants de la faillite
C'est une évidence que de dire que le mouvement sportif national est dans l'impasse. Ses instances et fédérations ne sont d'aucun apport pour le mouvement. Bien au contraire, elles ne vivent que dans la rente et par la rente. Mais décidément, le personnel qui fait office de dirigeants sportifs, n'est pas au bout de sa nuisance. Le pire est à craindre tant nos dirigeants se tiennent toujours prêts à convoquer toute sorte de fourberie pour arriver à leurs desseins. Quitte à le faire au détriment de l'intérêt national. Quitte aussi à prendre en otage des disciplines sportives pour laisser fleurir et fructifier des intérêts personnels. Et dans cette lutte d'intérêts, beaucoup parmi ce personnel font preuve de persévérance sans frontière pour propager l'incendie. A tel point qu'il n'est pas interdit de croire qu'ils se sont donnés pour mission de tout brûler. On n'est pas loin malheureusement de cette phase critique. La déchéance morale de ces fédérations, l'échec sportif de plus en plus visible sont autant d'indices qui ne trompent pas sur un mouvement sportif en état de délabrement avancé. Elles sont en effet nombreuses parmi nos augustes fédérations à vivre des situations très critiques. Il suffit ainsi de se rappeler que le championnat national de handball n'a pas encore démarré dans sa version masculine. La compétition est toujours prise en otage entre différentes parties qui se sont données un rôle dans une partition absurde ou le résultat logique ne peut être que le gel de ladite compétition. Dans les autres disciplines, le constat, s'il n'est pas aussi critique, n'en est pas moins négatif. Plus inquiétant aussi est cette tendance des dirigeants à vouloir propager leurs batailles jusqu'à atteindre d'autres instances à qui il est reproché une application rigoureuse et autonome de la loi. C'est visiblement le reproche fait au Tribunal algérien de règlement des litiges sportifs (Tarls). Des membres de l'assemblée générale du COA font ainsi de la dissolution du Tarls une revendication principale. Or, une telle revendication, indiquent les statuts, ne peut être exigée que par les membres du bureau exécutif du Comité olympique. Mais sur instigation de certaines fédérations, la FAF en premier lieu, le Tarls est au banc des accusés. Officiellement, le Tarls serait coupable, selon la motion de la FAF, d'avoir «outrepassé ses prérogatives». Or, cette motion de contestation ne peut pas être prise pour ce qu'elle n'est pas. Elle émane plus d'une volonté de régler des comptes de la part de ses promoteurs qui s'égarent dans leur action de protestation. Ces concepteurs, qui veulent «arbitrer l'arbitrage», se sont vite rétractés pour dire que «c'est la composante humaine» qui doit être changée et pas «la dissolution» du TAS qui est demandée. Une précision révélatrice de plus d'une vérité. Que ces dirigeants n'ont pas de «bons rapports» avec la loi.
Qu'ils gèrent les instances selon leurs intérêts personnels. Qu'ils sont prêts à commettre tous les coups tordus. Avec un tel CV, nul ne regrettera votre départ. Un peu de courage chers dirigeants !
A. Y.


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