Algérie

DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS : 19,8 milliards de DA pour le projet de la route reliant le port à la rocade


DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS : 19,8 milliards de DA pour le projet de la route reliant le port à la rocade
La wilaya devra trancher entre deux variantes, selon les études des bureaux techniques. Revêtant le double caractère de projet structurant du schéma directeur du secteur des travaux publics et l'un des 31 chantiers phares autour desquels s'articule le mégaprojet de la modernisation de la métropole d'Oran, conçu et piloté par le chef de l'exécutif local, le projet de la liaison autoroutière reliant le port d'Oran à la 1e rocade (comme phase amorçant la connexion avec l'autoroute Est-Ouest) a fait l'objet, la semaine dernière, d'une séance de présentation d'une analyse critique visant l'étude de l'avant-projet sommaire déjà effectuée par des Canadiens et soumise à l'approbation de la wilaya. L'étude-analyse est signée «Makyol/Engoa», un groupement turco-algérien composé du BET turc Makyol et l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'arts (Engoa). Les deux objectifs principaux de ce projet sont le développement de la frange maritime d'Oran et atténuation de la tension enregistrée sur le réseau existant assurant les liaisons entre la partie littorale de la ville et son arrière territoire. L'autoroute projetée démarre du vieux port d'Oran, longe la côte sur 1,2 km moyennant la réalisation d'enrochement sur mer pour sa protection contre les vagues. Elle se déploie ensuite à l'aide d'une tranchée couverte sur la frange maritime sur 1,5 km, offrant ainsi la possibilité d'aménagement de cette zone. Pour traverser la zone accidentée qui suit cette partie du terrain, un viaduc de 1,4 km de longueur est projeté, composé de 18 travées. Le viaduc se termine à hauteur de l'hôtel Méridien, pour laisser la place ensuite à une tranchée couverte de 1 km qui débouche sur la 1e rocade. Ceci concerne donc l'étude conçue par le BET canadien «Groupe SM international». Pour sa part, le bureau d'études turco-algérien estime qu'il serait plus judicieux de riper le tracé vers la mer afin d'éviter de toucher le talus abrupt. Dans la «tranchée couverte», les Turcs suggèrent un tunnel au lieu et place d'un viaduc, avec comme avantages, selon eux, une diminution de la pente à 2% au lieu de 4%, assortie d'une réduction du délai.
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