Algérie

Direction des Affaires religieuses et des wakfs



Des mosquées recherchent imams à Oran Un responsable de la Direction des Affaires religieuses et des wakfs attire l’attention des pouvoirs publics sur la réalité du déficit en imams au niveau de la wilaya d’Oran. Sur les 370 mos-quées de la wilaya, seules 255 sont pourvues d’un imam diplômé et agréé par la Direction des Affaires religieuses. Ce manque peut être dangereux pour les lieux cultuels et les jeunes fidèles à la recherche de leurs racines et de spiritualité, précise-t-il. Il faut donc, selon notre interlocuteur, débloquer les postes budgétaires nécessaires pour répondre aux questionnements spirituels et profanes des fidèles, selon les sciences de la charia et ainsi éviter «la fitna». Surtout dans une conjoncture où les discours sur la religion restent multiples et sujets à toutes les incartades et les interprétations les plus fanatiques, ajoute-t-il. L’urgence de doter ces mosquées d’ulémas agréés par l’Etat s’impose comme la seule solution pour pallier les déroutes religieuses dont les stigmates subsistent toujours dans la mémoire collective. Interrogé au sujet de ce «problème», un autre responsable avouera également, tout en essayant d’être rassurant, que le problème est bel et bien présent mais « la direction des Affaires religieuses connaît parfaitement les orientations religieuses ou idéologiques, soient-elles, des cheikhs et ulémas qui assurent bénévolement la fonction d’imam dans les 115 mosquées où le poste reste vacant. Il faut savoir également qu’en plus de ces 115 postes vacants, dans plus de 150 salles de prière (mossalate) la prière des fidèles est dirigée par des tiers. Cet état de fait a été généré, selon notre deuxième interlocuteur, par le développement démographique de la wilaya d’Oran. D’ailleurs, les lieux de culte et les mosquées qui sont des équipements publics au sens propre du terme restent insuffisants et, dans l’a priori, le déficit est estimé, selon certains, à plus de 25%. La cinquantaine de mosquées en cours de réalisation à travers le territoire de la wilaya combleront un tant soit peu ce déficit mais paradoxalement elles vont aggraver encore le problème. La majorité de ces mosquées seront réceptionnées au début de l’année prochaine, apprend-on. L’autre problème du manque d’encadrement dans les mosquées qui subsistent encore malgré les doléances de la Direction des Affaires religieuses est l’absence du logement de fonction. Certains jeunes célibataires, diplômés en chariâ, prêts à assurer la fonction d’imam ne sont pas recrutés à cause du problème du logement. D’autres imams vivent avec leur famille dans des logements pas du tout appropriés. Les désagréments causés à la circulation pendant la prière du vendredi où des rues de grande affluence sont bloquées par les nuées de fidèles qui font leur prière à l’extérieur du sanctuaire de la mosquée sont la preuve ad hominem que le culte à Oran connaît beaucoup de problèmes de logistique et de finance. On assiste donc à un développement à deux vitesses d’où les inquiétudes de nos interlocuteurs sur l’avenir...du culte à Oran. Pour l’anecdote, des personnes qui se déclarent imams et qui faisaient des «halakate» sur la foi «el akida», dans les quartiers chauds tels Petit Lac, Victor Hugo...et dans les alentours, se sont avérés être, selon la formule de notre interlocuteur «des apostats qui voulaient faire du prosélytisme chiite». Plusieurs jeunes ont été ainsi enrôlés et endoctrinés pour servir à enraciner les postulats du culte chiite qui reste antagonique avec notre religion sunnite séculaire. Les autres campagnes d’évangélisation guidées par des groupes de protestants prônant le prosélytisme comme une guerre sainte sont également efficientes à Oran et dotées de moyens logistiques et de plans d’action bien réfléchis. Ceci dit, nos interlocuteurs diront à l’unanimité que «l’urgence de doter ces mosquées en imams agréés par l’Etat qui ont bénéficié d’études approfondies s’impose comme une nécessité de sécurité publique, pour barrer le chemin aux «renégats» de notre Algérie qui se veut musulmane, sunnite dans la cohorte des ulémas du Maghreb arabe», concluent-ils. Benachour Med


jaimerai quon me donne la dresse de la direction des affaire religieuse de saida pour recuperai mon attestation de moslime que je me suis convertie le 02.12.2012 devenue moslime ai marie jai fait fatiha cher les parent a sidibelabbes don je chch set attestation que je retrouve plu jai besion de sa pour faire venir ma femme en france merci de me repondre sur mon mail inchallah
llinas addem - retraite - marseille, France

19/01/2015 - 236869

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