Algérie

Direction de l’action sociale



11 SDF sauvés de la rue Une autre opération en faveur des sans logis, a été menée ce samedi 3 mars, par le département de la solidarité dépendant de la direction de l’action sociale d’Oran. Ceci en étroite collaboration avec le concours de représentants du Croissant rouge algérien, celui des services de sûreté ainsi que de la protection civile. Cette opération, haute-ment humanitaire, a- pris comme point de départ le siège de la sûreté de wilaya pour toucher ensuite les abords de la Garnison puis certains quartiers du centre-ville. Selon des sources fiables, elle a permis de récupérer, au cours de la journée d’hier, 11 personnes sans abris dont quatre femmes. Ces naufragés, confrontés aux pires difficultés sociales, seront pris en charge et devenir les hôtes de Diar Errahma de Misserghin où ils bénéficieront, pour un temps, d’un toit et d’un repas chaud. On assure que l’action salutaire menée par le département de l’action sociale ne s’arrêtera pas en si bon chemin puisque, en plus de la prise en charge de ces gens en difficulté, une politique d’accompagnement permettant la réinsertion dans la société avec une responsabilisation de ces sans abris est immédiatement mise en oeuvre. Pour preuve, le rendez-vous proposé sur le chemin de Diar Errahma, pour une embauche immédiate au sein de l’association Blanche Algérie, spécialisée dans les travaux de nettoyage et d’embellissement. Cette proposition d’emploi contractuel permettra à ceux qui opteront pour le travail, de goûter à l’utilité du travail et à la compensation financière qui va avec, puisque c’est un premier salaire de 12000 dinars qui est versé mensuellement à l’ex SDF. Selon le responsable du département solidarité, cette méthode de responsabiliser les gens en difficulté est la meilleure thérapie pour les réinsérer et leur donner la possibilité de se sentir utile. Beaucoup de cas au niveau de Diar Errahma ont mis à jour des dons insoupçonnés, qui sont utilisés à bon escient au service même de cette structure sociale et, du coup, à la communauté qu’elle héberge. En parallèle, des opérations sont menées par la même caravane, pour tenter d’endiguer le phénomène qui fait couler beaucoup d’encre et qui a pour nom la mendicité. Tenter aussi de séparer le bon grain de l’ivraie, car les mendiants ont de tout temps existé, mais des imposteurs utilisent cela comme moyen de tromper avec en plus l’utilisation d’enfants en bas âge parfois handicapés pour attendrir les âmes sensibles et bienfaitrices. Ce qui est encore plus grave, dans le monde des mendiants, on fait état de l’utilisation de produits comme l’oxomémazine ou encore le sulamine, des dérivés du théralène connus pour leur effet de somnolence et qui sont donnés sans aucune prescription médicale pour parer à toute agitation chez l’enfant. C’est d’ailleurs pour des considérations pareilles que 14 personnes, dont deux femmes en compagnie de 4 enfants, ont été interceptées jeudi dernier. Une décision de justice est attendue incessamment.




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