Algérie

Dire et écrire pour faire comprendre que la vie est faite de différences



Dire et écrire pour faire comprendre que la vie est faite de différences
Discuter est une nécessité, c'est une thérapie. Après sa vie intime qu'on a le devoir d'entretenir et d'améliorer pour son bien, on a aussi intérêt à développer ses relations avec les autres pour des échanges langagiers, se sentir en rapport de solidarité avec autrui. Mais pour établir des liens de camaraderie ou d'amitié ou de relations professionnelles, il faut des conditions.Savoir parler, avoir un comportement qui inspire confiance, respecter la différence, être courtois, posséder le niveau de langage qui réponde aux normes. On imagine des sujets passionnants et d'actualité dans un cadre convivial qui permette l'écoute et l'esprit de courtoisie, tels que : la technologie qui a été capable de mettre au point les tablettes électroniques répondant à tous les besoins possibles et imaginables ou les portables les plus sophistiqués, l'importance de la foire du livre, la littérature et sa place actuelle dans la société. Un débat possible sur l'écriture d'hier et d'aujourd'hui Nous pouvons imaginer un débat sur l'écriture en comparant ce qui s'est écrit hier avec ce qu'on écrit aujourd'hui, chez nous. Les temps ont changé en mal. Malgré les difficultés de toutes sortes, les gens ont beaucoup travaillé dans le domaine culturel et ils ont été si laborieux que leurs efforts ont été couronnés de succès. Cela s'est traduit par la production d'?uvres écrites ou orales de grande valeur. Que d'auteurs ont vécu, ont produit de nombreux poèmes engagés et sont morts dans l'anonymat. Ils n'écrivaient pas tous mais leurs poèmes étaient de vrais récits de guerre qui avaient opposé leur pays à des envahisseurs étrangers. Qui connait aujourd'hui «Lakhdar Benkhlouf, Benguitoun, Si Mohand, l'Emir Abdelkader» et beaucoup d'autres qui ont vécu dans l'honneur et la littérature et qui ont des textes de valeur très poétique, à vocation littéraire, politique, historique ; ils ont revendiqué tout ce qu'un homme digne de ce nom peut revendiquer pour lui et les siens comme l'honneur, le droit au respect et à la considération. Ces hommes qui ont beaucoup fait pour l'éveil des consciences font maintenant partie des oubliés. A ceux ? là, il faut ajouter les nombreux hommes et femmes qui ont beaucoup apporté à l'oralité en l'enrichissant de leur diversité par leurs productions considérables, essentiellement orales ; ils ont composé des proverbes, de longs poèmes, des chants patriotiques, religieux, sentimentaux, des sketchs, des légendes et récits populaires ; c'est d'une extrême densité sémantique, mais au fil du temps la plus grande partie s'est perdue faute de n'avoir pas été reproduite par l'écriture. Ce qui est resté a fait l'objet de publications sous forme de recueils. On a eu le grand plaisir de découvrir le grand livre de mille pages de proverbes maghrébins de Mohammed Ben Cheneb ; certains sont accompagnés de légendes. Il faut citer parmi d'autres «Les légendes anciennes de Tiaret». Rappelons l'?uvre colossale d'origine orale de Mouloud Mammeri. Quant aux écrivains d'expression écrite arabophone et francophone, ils ont travaillé honorablement en produisant des ?uvres de haute facture ; il s'agit d'auteurs de la première génération dont les plus éminents ont mérité largement le prix Nobel ; si Mohammed Dib et Assia Djebbar n'ont pas obtenu cette distinction qui les aurait hissés au rang des plus grands écrivains du monde, c'est pour des raisons politiques qu'il n'est pas difficile de deviner. Ils en ont pourtant le mérite.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)