L'histoire de la médiation algérienne dans la résolution des conflits internationaux sera enseignée dans les universités américaines dans le cadre d'un nouveau cursus dont la mise en place est prévue en 2017, a annoncé mercredi à Oran la vice-présidente adjointe du Centre pour le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Institut pour la paix des Etats-Unis (USIP).Cette initiative de l'USIP a pour objectif de "mettre en relief la longue histoire de la médiation algérienne et l'importance du rôle de l'Algérie dans la négociation pour la résolution des situations de crise au niveau international et régional", a précisé Manal Omar à l'occasion d'une rencontre tenue au siège de l'association socio-culturelle "Santé Sidi El-Houari" (SDH).Le cursus universitaire en cours de préparation aux Etats-Unis sera de niveau "Master", a-t-elle fait savoir, signalant que ce projet sera concrétisé après la publication par l'USIP d'un ouvrage global sur la médiation et la négociation, en cours d'élaboration."Cet ouvrage comprendra un chapitre entier dédié exclusivement à l'histoire de la médiation algérienne, écrit par les médiateurs eux-mêmes ou sous forme d'entretiens", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'un autre chapitre est également inclus sous la plume du diplomate algérien Lakhdar Brahimi.La présence de Manal Omar à Oran intervient dans le cadre de sa participation à la première édition oranaise du forum du Programme de l'initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI), organisé par l'ambassade des Etats-Unis en Algérie.Cette responsable à l'USIP est également écrivaine, journaliste et militante des droits des femmes. Son tout dernier ouvrage, intitulé "Barefoot in Baghdad" (Pieds nus à Bagdad), a été présenté mardi au Salon international du livre d'Alger (SILA). Elle y évoque notamment son expérience professionnelle comme agent de développement en Irak pour aider les femmes à reconstruire leur vie.Dans une déclaration à l'APS, Manal Omar a confié avoir été "très impressionnée par la qualité de l'organisation du SILA et l'intérêt du public devant la diversité des thématiques abordées par les auteurs participants"."Dans les salons dédiées au livre de par le monde, la crainte majeure d'un écrivain c'est l'indifférence des visiteurs, mais au SILA on est agréablement mis à l'aise par le public algérien qui manifeste un véritable intérêt pour la lecture et le savoir", a-t-elle observé.
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Posté Le : 03/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz