Algérie

Dimajazz de Constantine (6e soirée) : du jazz "plein les oreilles"



Dimajazz de Constantine (6e soirée) : du jazz
C'était au tour du légendaire trompettiste américain Randy Brecker et de sa bande improvisée d'épater le public constantinois qui, comme d'habitude, a afflué en nombre au théâtre régional de Constantine pour savourer, mardi soir, la 6è soirée du festival Dimajazz 2013 et se mettre du jazz "plein les oreilles".
Cette soirée qui coïncidait avec la célébration de la journée internationale du jazz a donné lieu à une effervescence sans pareille dans la salle de spectacles, archicomble quelques minutes seulement après l'ouverture des portes du théâtre.
Randy, accompagné de Benjamin Moussay au piano, de Reggie Washington à la basse et de David Keynes à la batterie ont gratifié l'assistance avec "Some SkunkFunk", "Body and souls" et plusieurs autres morceaux qui mirent en valeur la virtuosité des musiciens et créèrent des moments de vitalité, de passion et d'émotions, dans un mélange pétillant de jazz et de funk.
Par moments des duos piano- basse, et batterie-trompette, entrecoupés d'improvisations de Randy Brecker ont carrément impressionné le public, enflammant la salle.Aussitôt après son "show", le trompettiste américain s'est déclaré "agréablement surpris par l'accueil du public", confiant que la réaction et la réceptivité de l'assistance l'ont "motivé à se donner à fond".
Randy, qui a accompagné de grands jazzmen tout au long d'une carrière de plus de quarante ans, a tenu à faire un clin d'£il aux ponts de la ville de Constantine qui l'ont "sincèrement impressionné". C'est peut-être "son attachement aux ponts qui lui a permis de jeter une si jolie passerelle de communication avec son auditoire", dira avec humour Rym, une jeune spectatrice, rencontrée au sortir de la salle.
La magie du spectacle a continuer de planer avec le guitariste américain Al Di Meola et ses compagnons qui ont pris le relais pour "transporter" le public dans le monde du jazz fusion et de ses influences latines. Deux heures durant, les artistes ont bercé le public au son de mélodies sublimes à la guitare acoustique, au piano et à l'accordéon, alternant douceur et explosion avec "Milonga De Angel", un morceau dédié à Constantine.
Sous le charme, le public réclamé un "bis". Généreux, Di Meola et ses amis ont offert deux autres morceaux musicaux que le public a préféré savourer debout, comme un signe d'admiration et de reconnaissance à ces artistes.


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