Algérie

Dimajazz de Constantine 11e édition



La 11e édition du Festival culturel international de jazz de Constantine, Dimajazz, qui entame cette année sa deuxième décennie depuis sa création, se tiendra du 25 avril au 3 mai au Théâtre régional de Constantine, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Habituellement prévu en juin pour célébrer la fête de la musique, l'édition de 2013 a été avancée au mois d'avril afin de la faire coïncider avec la Journée internationale du jazz (30 avril), décrétée en 2012 par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation les sciences et la culture (Unesco) qui a intégré la ville de Constantine dans ses célébrations. Le jazz étant reconnu comme symbole universel de la paix et de la liberté, cette édition sera placé sous le slogan «Pour la paix, pour la liberté», et s'ouvrira avec un concert de la formation européenne «Soul Family», sous la direction de Bernie Hopman, qui reprendra dans son spectacle Tribute to Ray Charles les plus grand succès du «Genius».
La coopération musicale entre les musiciens algériens et étrangers sera aussi matérialisée sur scène à travers le concert de Hadjer Haroun, une jeune chanteuse pop originaire Constantine, découverte lors du festival «off» du Dimajazz et qui se produira avec le Quartette français les «RailRoad's».
Le violoniste algérien de jazz, Kheireddine M'kachich, grand habitué de la fusion musicale et du festival, présentera son projet avec le maître iranien du zarb (tambour traditionnel en bois), Djamchid Chemirani. Venant d'horizons plus lointains, l'éthno-jazz sera représenté par des formations de Côte d'Ivoire, d'Inde ou d'Europe de l'Est comme «Manou Gallo & Women band», «Rabih Abou Khalil Quintette» ou le collectif «Lobi». Rendez-vous incontournable du dimajazz depuis quelques années, le festival «Off», créé pour encourager les groupes locaux de différentes régions d'Algérie, ne sera pas au programme cette année. Fondé en 2003 par l'association Limma, le Dimajazz a su rassembler les plus grands noms du jazz mondial, à l'instar de l'Américain Boney Fields, du pianiste malien, Cheick Tidiane Seck, et du Nigérian, Keziah Jones, tout en restant un tremplin pour les formations algériennes, comme Sinoudj, Madar et Aminoss.


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