Algérie

DIMAJAZZ 2014



DIMAJAZZ 2014
La soirée de la clôture a fait salle combleLe festival international DIMAJAZZ se termine en beauté, le chapiteau était plein à craquer. Il y avait même des gens qui étaient debout,l'entrée en scène de Ptit Moh (photo) accompagné d'un mandole en solo pour un exercice de virtuosité qui a ouvert l'appétit musicale au public pour cette clôture. Il est rejoint ensuite par un claviériste et un joueur de derbouka, pour un Chaabi "actuel", empruntant cette voie, oh combien ignorée par ces contemporains préférant un Chaabi "classique", qui était en son temps une musique moderne avec l'apport de "El Anka". Cette musique a puisée d'autres influences (l'andalous, la musique latines), comme pour l'andalous aussi, qui est né d'un brassage de culture, la musique européenne (espagnol notamment), maghrebine et orientale, le Jazz aussi ( on en parle grâce à ce festival) est né de la rencontre de deux cultures différentes l'africaine et l'européenne, d'un mélange de genre comme le Ragtime, le Negro Spiritual, le Blues et les Work songs. Le jazz a connu un grand succès au-delà des Etats Unies d'Amérique à partir des années quarante avec l'arrivée des" sauveurs" américains en Europe lors de la seconde guerre mondiale, toutes l'Europe n'avait oreille que pour le Jazz.Ensuite le jazz a évolué vers d'autres tendances à partir des années quarante avec Charlie Parker et son BeBop, puis avec Miles Davis vingt ans plus tard environ avec le Jazz Rock.Il n'y avait pas tous cela au DIMAJAZZ bien sûr, le public appréciait plutôt la musique avec Juan Carmona guitariste flamenco en solo puis en compagnie de Ptit Moh, et ses deux musiciens pour une rencontre Chaabi Flamenco.En deuxieme partie c'est au tour du salsero colombien Yuri Buenaventura de monter sur scène, et de proposer de la Salsa, avec son orchestre, le public faisait la fete tout simplement, et Yuri a même donné un cours de danse "Salsa" à ceux qui voulaient danser.C'était une ambiance joyeuse que les constantinois ne sont pas prêts d'oublier de sitôt!La sixième nuit du festival international DIMAJAZZ, a été marquée, en première partie par le groupe « Sonny Troupé Quartet » , formé par Sonny Troupé lui-même, batteur et chanteur originaire de Guadeloupe, de Gregory Privat pianiste de Jazz caribéen né en Martinique, de Mike Armoogum, bassiste originaire de l'Ile Maurice, et d'Olivier Juste, considéré comme l'un des percussionnistes les plus doués de sa génération.Le quartet a interprété un jazz au " Gwo Ka"(genre de musique Guadeloupéenne principalement joué aux tambours Ka), avec du rythme et des échanges improvisés entre musiciens , et le public dans des vocalises et des exercices rythmiques .En deuxième partie, c'est au tour du saxophoniste et chanteur nigérian Seun Kuti (plus jeune fils de Fela Kuti ) de monter sur scène avec le groupe Egypt 80, et qu'il dirige depuis le décès de son père. Seun Kuti fait une prestation énorme, déborde d'énergie, il propose des thèmes contestataires contre l'exploitation occidentale et contre le FMI.Le public a dansé sur presque tous les titres proposés de ce style entrainant de d'afrobeat.La septième soirée nous réserve Juan Carmona & Ptit Moh suivis de Yuri Buenaventura, pour une clôture grandiose du festival.Nabil Kader(Correspondance particulière pour la Rédaction WEB/LIBERTE)Lire :«Mer & Miss» et «LP 7tet» à l'honneur




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