Dilapidation du foncier à Cap Falcon

Les riverains en appellent au président de la République La corniche oranaise est connue pour avoir été la proie des prédateurs du foncier où ils n’ont laissé aucun espace vierge. Ils ont même enfreint la loi, agressant la nature et bâtissant des résidences et des hôtels pieds dans l’eau. Les anciens habi-tants de la corniche ont de tous temps interpellé les autorités locales pour préserver le foncier dans les localités de la corniche oranaise et son site balnéaire connu dans le monde pour sa beauté mais qui fait actuellement l’objet de l’invasion du béton et de la clochardisation urbanistique, mais leurs appels ont été, dans la majorité des cas, sans échos. Cela ne lasse pas pour autant ceux qui portent leur localité dans leur cœur, tels que les habitants de Cap Falcon relevant de la commune d’Aïn El Turck qui ont adressé au président de la République en date du 25 mars 2008, une lettre ayant pour objet les dépassements dans le foncier. La lettre accompagnée d’une pétition signée par près d’une centaine de personnes, dénonce le détournement d’assiettes foncières. Il est cité dans cette lettre, le cas d’un terrain de 500m² mitoyen au secteur sanitaire et attenant à un espace vert, destiné initialement à abriter un terrain de basket-ball qui a été mis à la disposition d’un particulier pour usage d’habitations individuelles». Les signataires de la lettre s’insurgent, notamment sur le fait que l’occupant de cet espace a pu se procurer un acte de propriété et un permis de construire auprès de l’APC qui avait programmé la réalisation d’un terrain de sports pour les jeunes de cette localité. De même, un autre cas a été mentionné dans cette lettre celui de l’occupation «inexpliquée» d’un terrain sis entre l’annexe communale et l’auberge de jeunes, inauguré justement par le président de la République. Les auteurs de la lettre ne manqueront pas de signaler à ce dernier que leur localité balnéaire est dépourvue d’infrastructures éducatives et culturelles, et que cette carence plonge les jeunes dans la délinquance. Hafida B.