Algérie

Dihya Lwiz ou l'extinction prématurée d'une étoile



30 juin 2017-30 juin 2019, deux années se sont déjà écoulées depuis la disparition subite de la jeune écrivaine Dihya Lwiz, ravie aux siens à la fleur de l'âge (32 ans), des suites d'une maladie incurable. Ne voulant pas laisser passer sous silence cette date anniversaire de sa mort, ses amis du café littéraire de Béjaïa, dont elle fut membre actif, ont pris cette louable initiative qui consiste à lui dédier, en guise d'hommage, une activité culturelle qui se décline autour d'une séance de lecture des poèmes et autres textes littéraires de la défunte romancière. L'évènement aura lieu aujourd'hui, dimanche 30 juin 2019, à partir de 17h00, à l'esplanade de la maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa. Pour rappel, Dihya Lwiz, de son vrai nom Louiza Aouzelleg, avait déjà publié trois romans, dont deux en langue arabe et l'autre en tamazight, sa langue maternelle. Ce dernier, intitulé Ger igenni d tmurt (entre ciel et terre), lui a valu l'obtention du prix littéraire Mohammed- Dib du roman, en 2016. Ce qui dénote du talent incontestable de cette jeune écrivaine, native du village d'Ighil Oumced, sur les hauteurs de la vallée de la Soummam. Elle a, en outre, laissé de nombreux textes poétiques écrits dans les deux langues, arabe et tamazight. Femme courageuse et militante des libertés démocratiques, Dihya Lwiz aura marqué de son empreinte la littérature algérienne, en dépit de sa courte durée de vie. "Elle avait un talent fou en kabyle, en arabe et en français", a témoigné Youcef Zirem, écrivain, poète et journaliste algérien établi en France.
K. O.


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