Algérie

DIGOUTAGE



DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Le dit du jour, je l'emprunte à Mahmoud Guendouz, ancien capitaine de l'équipe nationale de football, portraituré dans El Watan par Hamid Tahri. Il dit : «La parole est à la décence.» Cette invitation à rester dans les limites de la convenance, cet appel à la pudeur, dépasserait, bien entendu, les limites du monde du football. Partout, aujourd'hui, chez nous comme ailleurs, nous vivons au quotidien l'indécence, l'étalage impudique, le cynisme, les excès, le franchissement des lignes de vertu. Que ce soit en foot, en sport de façon générale, dans les médias, chez les artistes, et en politique, surtout en politique, on ne sait plus ce qu'est la décence, la mesure, la modération. C'est pourquoi ce mot est bon à rappeler.
La décence, c'était une qualité fondamentale des Algériens, lorsqu'ils étaient des gens simples, pauvres peut-être mais riches de valeurs. Aujourd'hui que le bien-être a heureusement atteint des couches diverses de la société, c'est l'inverse. On devrait faire de la décence un slogan national. Voire un programme.
A.'t.


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