Benyoucef Mellouk apparaît comme le chevalier blanc dans un pays pollué par la magouille. Au début des années 1990, il a été jeté presto en prison pour avoir dévoilé ce que l'on continue d'appeler l'affaire des «magistrats faussaires». Depuis, aucune turpitude ne lui est épargnée. Cela fait plus de vingt ans que le calvaire dure. Mais lui, contre l'hydre, il tient bon. Plus on essaye de le saper, plus il se fait entendre.Après avoir essayé contre lui toutes sortes d'intimidations, on lui envoie maintenant des gros bras et des petites frappes pour le pousser à craquer. On lui aurait même conseillé de partir de chez lui s'il veut avoir la vie sauve. Drèle de bled quand même, où un homme intègre et courageux, jusqu'à une forme noble de don quichottisme, dénonçant le trafic du siècle, se fait conseiller par ceux qui sont censés le protéger, d'aller voir ailleurs.Arris Touffan
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Posté Le : 12/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com