A l’instar de nombreux pays en voie de développement, le Maroc est confronté
depuis une vingtaine d’années à de sérieuses difficultés d’endettement. Moyennant
l’application de mesures d’ajustement structurel, des rééchelonnements de dettes lui
ont été accordés aussi bien dans le cadre du Club de Londres que de Paris. Les
limites de cette approche ont exigé du Maroc et de ses créanciers d’explorer d’autres
voies ; parmi celles-ci la conversion d’une partie des dettes commerciales en
investissements directs est sans doute la plus prometteuse. Dans le cadre du
partenariat euro-méditerranéen lancé à Barcelone en 1995 -et concrétisé au niveau
marocain par la signature en 1996 d’un Accord d’Association avec l’U.E.- le Maroc
s’efforce de promouvoir une gestion active de la dette fondée, d’une part, sur cette
conversion en investissements et, d’autre part, sur un remboursement anticipé des
dettes onéreuses grâce à de nouveaux emprunts obtenus à de meilleures conditions.
Cette solution qui suppose audace et générosité de la part de l’Europe, jusqu’où est
elle appliquée et applicable ? Après une analyse succincte de l’endettement
marocain, c’est à cette question que l’article tente d’apporter des éléments de
réponse.
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Posté Le : 06/06/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Ferguene Améziane - Mohssine-abdali Fatiha
Source : مجلة الإقتصاد و المجتمع Volume 1, Numéro 1, Pages 7-37