Algérie

Difficiles conditions de vie à Zaaroura



Plusieurs citoyens résidant à proximité de la cité Zaaroura, ceux-là mêmes qui avaient érigé leurs taudis depuis le début des années 1990, vivent des conditions de vie déplorables qu'aggravent les dernières intempéries. Hier, un habitant est venu, une énième fois à la maison de la presse faire état de « l'inquiétude de ses pairs » à l'aune d'un hiver qui s'annonce rigoureux ou le mercure frôle déjà les moins deux degrés. Avant-hier, dira notre interlocuteur, « nos baraques ont été totalement inondées et l'eau, en dépit de quelques colmatages ici et là avec des sacs en jute, tombaient sans discontinuer sur nos têtes ». Le drame reste l'absence d'électricité et de gaz dans ce type d'habitat recensé par les autorités comme précaire depuis 1980.Son éradication qui a commencé en 2003 avec le relogement d'une première vague de 157 familles vers la commune voisine de Ain Bouchekif suivie par d'autres opérations de recasement, soit vers le logement social locatif soit vers le centre de transit, dans la banlieue Karman, suscite l'espoir. Actuellement, les 263 familles qui y résident sur les 800 identifiées continuent d'attendre avec impatience un hypothétique relogement. La wilaya a clairement signifié que « les résidents du centre de transit, ceux de Zarroura, Karman et ceux habitant le vieux Tiaret (El Graba entre autres) vont être relogés avant la fin de l'année.D'ici là, les populations qui souffrent le martyre doivent égrener les jours en attendant la délivrance. Hier un responsable au niveau de la protection civile a fait savoir qu'aucune intervention n'a été effectuée par ses unités, s'agissant d'éventuels dégâts liés aux intempéries. Par ailleurs, les 70 familles sinistrées de la ville de Sougueur, du fait des dernières intempéries, tout autant que ceux de Tousnina, semblent appréhender l'application des mesures prises en leur faveur par le gouvernement. Le CTC et même les services concernés des APC concernés auraient refusé leur inscription au titre du dédommagement alors qu'ils avaient été frappés de plein fouet par les inondations.


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